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Owen Valachenko


Messages : 3
Date d'inscription : 23/07/2015
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Owen Valachenko - Oh when the Saints ♪
Message Sujet: Oh when the Saints ♪   Oh when the Saints ♪ 1450534713-ug-03-iconshorloge Sam 19 Nov - 21:08

« Mon poing dans ta gueule, tu crois que ça te passera l'envie de ma photo ? »

PHYSIQUE
Grand, blond, baraqué, la mâchoire, toutes proportions gardées, aussi large que ses épaules. Le bonhomme tape dans la fin du mètre quatre-vingt et ce n’est pas le long trench coat cintré d’un gris terne et sans fioritures autres qu’il porte en permanence qui permettra de dire le contraire. Il représenterait typiquement l’homme slave des siècles passés, noueux et impulsif, toujours sur ses gardes comme si à chaque instant quelque chose de dramatique pouvait lui arriver et nécessitait une réaction musclée de sa part.

Ses sourcils, épais et broussailleux à l’image de sa barbe et de la tignasse qu’il entretient avec plus ou moins de rigueur, sont constamment froncés, une moue mauvaise lui déformant les traits – qui sont déjà coupés au couteau - et poussant l’apparition d’une multitude de ridules des commissures de sa bouche jusqu’à son large front d’une pâleur maladive. Ses yeux sont d’un bleu délavé, comme éteints, et n’ajoutent en rien de sympathie à ce personnage déjà peu souriant.

Son corps semble dans un état impeccable, de-ci de-là un bleu occasionnel s’en vient lui marquer la peau, mais aucune cicatrice ne peut trahir sa condition de garde. Il n’est sans doute pas du genre à se montrer en première ligne lorsque le peuple du Troisième gronde, c’est du moins ce que l’on peut en déduire. Ses mains sont grandes, très grandes et calleuses, quelques poils aussi clairs que sa chevelure les parsèment et remontent ensuite s’agglutiner tout du long de ses avant-bras dans une masse compacte qui s’arrête peu avant ses coudes. Un petit ventre, pas bien méchant, arrondit ses vieux T-shirts moulants et délavés lorsqu’il ne fait pas d’effort de maintien.

Sa masse devrait, une fois habillé, tourner autour des quatre-vingt-dix kilos et pourtant … La balance affiche le quintal et dix. Vous avez l’occasion de furtivement entrapercevoir, par-dessous les chemises amples de même absence de couleur que son manteau et qu’il porte toujours en service, les replis de quelques formes rectangulaires lui ceinturant le haut bassin, juste sous le nombril. À certaines occasions, de sous le tissu se fait connaître une lueur d’un rouge glauque.

Ce type respire le malaise, avec sa démarche claudicante, sa voix rocailleuse, ses grands gestes quand il parle, ses prunelles qui vous détaillent sans arrêt de haut en bas, comme vous jaugeant. Et à en voir cet air hautain qui se dépeint sur son faciès, il vous a à coup sûr rangé parmi les bons à rien, les feignants. Mais, croyez-le ou non, il ne vaut pas mieux.

MENTAL

Pas bien loquace, pas bien souriant, pas bien chaleureux, pas bien poli. Très sommairement, c’est ce que l’on peut dire de visu à son sujet. Quoi de plus attirant pour engager la conversation que ce genre de proto-ours mal léché à la mine peu joyeuse et à la parole acide ? Ce n’est pas par manque de savoir-vivre ou bien même par rustrerie qu’il se présente ainsi aux yeux de tous, mais par un certain plaisir malin et une propension fort bien sentie à l’exaspération - poussée dans des retranchements que l’on pourrait presque qualifier d’olympiques - d’autrui.

Méthodiquement tire-au-flanc quand il s’agit de faire acte de présence auprès de la Garde, d’effectuer les rondes qui lui sont assignées, il paraît malgré tout présenter une attirance toute particulière pour le matériel qu’il lui incombe de transporter en service ou en intervention. Nous n’avons pas un lubrique de la gâchette. Grand Dieu, non. Seulement un féru de feu d’artifice, si l’euphémisme peut être pardonné.

Son regard terne, rarement parcouru d’une lueur d’intérêt ou ne serait-ce que de vie, n’a rien à envier à ces beaux bruns ténébreux des téléfilms douteux présentant une romance des plus bancales aux petites heures du matin. Pourtant, lorsqu’il se porte sur la masse blonde qui forme la chevelure de sa tendre enfant, il aurait tout l’air de s’animer d’un souffle nostalgique. En y faisant plus attention, quelque chose d’autre y est décelable au même instant, plus insidieux, viscéral. Loin, très loin, et terriblement proche à la fois.

Je maintiens, ce type est une allégorie du malaise. C’est à peine s’il se retiendrait de cracher à vos pieds pour vous saluer, plutôt que de serrer la main que vous lui avez cordialement tendue. Autant ne pas trop s’intéresser à lui et le laisser continuer sa route en faisant mine qu’il n’existe même pas, qu’il n’est personne, pas même un être égal à vous. Et ça se dit Garde, avec tout ça.
NOM: Valachenko.
PRÉNOM: Owen.
ÂGE: Trente-huit ans.
SEXE: Masculin.
SEXUALITÉ: Hétérosexuel.
SITUATION AMOUREUSE: Veuf.
PROFESSION: Membre de la Garde Civile, catégorisé comme UDM : « Unité de destruction massive ».
CATÉGORIE D'ARMES: Lourdes.
BWAHAHAHAHA.
QUARTIER: Premier Quartier.
GROUPE: Noble.
NOTES: Tendance prononcée à l'alcoolisme. Père d'une fillette de dix ans.


HISTOIRE
« P’pa ? » Sa jeunotte se languissait sur les coussins d’un canapé, tête accotée à un accoudoir au velours d’un bleu royal profond, son habituelle masse blonde de cheveux pliée à la volonté d’une tresse enfantine lui courrait de l’arrière du crâne pour se faufiler au creux de son cou et venir se lover contre sa poitrine plate de petite fille, ses grands yeux bleus et inquiets flirtaient avec tout ce qui pouvait attiser sa curiosité dans l’étroitesse de la pièce de vie de leur appartement du Premier Quartier.

Le père en question était rejeté dans un fauteuil fatigué, aux coutures apparentes et effilochées ; d’une même teinte que le divan. Habillé d’une chemise trop large pour lui et d’un rouge pourpre qui virait au rose saumon grâce à ses dons littéralement catastrophiques dans l’utilisation des machines ménagères à sa disposition. Dans sa main droite, noueuse, était enfermée avec avidité la bouteille miteuse d’un alcool bon marché et à n’en pas douter plus nocif que les émanations du Troisième. Son index, s’écrasant avec la rigueur d’un métronome sur le verre opaque, délivrait un bruit sourd dans les quelques mètres carrés qui étaient alloués à la petite famille. « Où elle est maman ? » Le grand blond prend une inspiration hachée avant de foudroyer sa progéniture du regard, sa prise se raffermit sur sa boisson, ses ongles mal entretenus crissent sur le contenant.

« J’te l’ai déjà dit, Ophélie. J’suis d’service ce soir, laisse-moi m’reposer. » Et elle avait cours le lendemain, mais cela lui passait au-dessus de la tête, à ce grand égoïste dans l’âme. Il étirait à peine sa mâchoire dans un bâillement tonitruant que la voix fluette reprenait : « Où elle est maman ? » La tête de son paternel se secouait, pleine de réprimandes qui ne passaient pas le cap de ses lèvres, il prit la peine de se redresser d’un rien dans son assise, tortillant du séant pour ensuite larguer ses coudes peu avant ses genoux. Ainsi affaissé, il faisait face à sa mioche, une simple table en verre, sur laquelle s’entassaient des monticules de paperasse ainsi que de fonds de spiritueux, les séparait. Le sol était recouvert d’un linoleum gris cendre, un papier peint tout aussi terne duquel émergeait par endroits une moisissure humide était collé aux murs depuis bien trop longtemps.

Leur résidence n’était pas luxueuse, mais après tous les torts que l’on avait pu leur reprocher, c’était une chance s’ils étaient toujours autorisés à résider dans cette Haute Ville et que l’homme de maison avait pu conserver son poste dans la Garde Civile. « Ta mère et moi avons toujours eu quelqu’p’tites divergences d’opinions sur certains sujets … Rien qu’pour toi, le jour d’ta conception, M’man voulait un garçon alors qu’n’était encore aux prélimi-…

- Papa ! La petite demoiselle avait réagi au quart de tour, son ton perché s’étant brusquement élevé pour rappeler à l’ordre son géniteur qui avait une certaine tendance à oublier qu’il s’adressait à une gamine. »

L’homme prit une nouvelle goulée d’air, ayant opiné gravement à la remarque de la chair de sa chair pour toute excuse avant d’expulser dans un fluet soupir de résignation : « Ils l’ont virée à grands coups d’pompes de la R-C pour dissidence et n’z’ont cloisonnés à la périphérie du Premier Quartier, ici. On peut dire que j’n’ai pas vraiment aidé dans l’processus. »

***

« O’ ? » Grogne une voix perdue dans son oreille, faible tandis que la connexion de son oreillette grésille sous les à-coups des interférences radiophoniques. Owen lève les yeux au ciel, par-delà les nuées des bâtiments, les néons blafards et les spots qui illuminent tant bien que mal ce marasme d’obscurité. Il est seul, erre dans les rues, les pognes enfoncées dans les poches de son uniforme de service, l’air maussade et l’haleine alcoolisée. « Qu’est-ce qu’il y a ?

- Ils signalent un probable mouvement d’insurgés dans la soirée. On va peut-être avoir besoin de toi s’ils commencent à jouer avec du gros matériel.

- J’t’en prie, si ces gars avaient vraiment prévu que’qu’chose, on aurait barricadé les rues d’puis un bail. Laisse les chefs faire, ‘savent mieux quand ça va merder qu’la bonne femme du bordel qui t’a mis ces idées en tête. »

Il porte deux doigts au petit appareil logé dans son pavillon droit, se démenant un instant pour réussir à enfin mettre un terme à son fonctionnement, l’arrachant ensuite de sa cache, le laissant ballotter contre son flanc en continuant de se glisser plus en avant dans les rues de la Cité. Il longe les petits monticules de déchets au sol, y mettant de temps à autre un coup de pied vengeur pour envoyer bouler la canette d’un soda insipide de la R-C au travers de la chaussée. Tout est si calme, seuls les échos dans le lointain de quelques égarés viennent à rebondir contre les murs des ruelles. Après tout, pourquoi s’affoler ?

Pourquoi ?


ET IRL?
PSEUDO: Owen. C'est cool, Owen.
ÂGE: À la grosse louche : 1m86. Quoi, ce n'est pas ce qu'on me demande ?
A PROPOS DE VOUS ?: J't'en pose, des questions ?
SPONSORISE PAR: Le love étoilé.
FEATURING: Jax Teller ( Charlie Hunman ), du comics des Sons of Anarchy.
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Ludwig Hammerstein
Noble


Messages : 218
Date d'inscription : 22/05/2014
Fiche : NE MORDS PAS LA MAIN

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Ludwig Hammerstein - Oh when the Saints ♪
Message Sujet: Re: Oh when the Saints ♪   Oh when the Saints ♪ 1450534713-ug-03-iconshorloge Dim 20 Nov - 22:25

BIENVENUE SUR UNDERGROUND (officiellement) !

Notes : Voilà un connard parfaitement sympathique. J'ai envie de lui faire des bisous ET de lui foutre des beignes. Parfait. Rien à redire.

Tu dois maintenant: Parce qu'il y a quelques obligations, quand même. Enfin, pas beaucoup pour le moment.

  • Faire ta fiche de relations. (www)

Tu peux maintenant: Parce que... parce que c'est très bien, voilà !

  • Faire ton TEL. (www)
  • Faire ton journal ou d'autres trucs cools dans le passé. (www)
  • Et si jamais t'as envie de RP maintenant, tu peux aller: sur la Chatbox (www), sur les demandes de RP (www) ou encore aller faire une nouvelle demande ! (mais on aime pas ça, ewww. c'est caca.)

Et on a ajouté à ton inventaire:

  • Ton arme... surtout, vise la tête, c'est plus efficace. Ou les services trois pièces...
  • Ta maison !
  • Une fiole de santé +3HP si jamais tu te prends le petit doigt de pied contre la commode de ta chambre.

Et bonne chance !

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Oh when the Saints ♪

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