| Léo L. Salmon - LEO L. SALMON ♛ wherever you go there's always someone else Sujet: LEO L. SALMON ♛ wherever you go there's always someone else Jeu 31 Juil - 21:47 | |
| « un homme a dit un jour qu'il était en train de mentir. »
PHYSIQUE Vous ne remarquerez pas Léo dans la foule. Dans le genre, jamais. Il est l'homme de la rue, ordinaire, qui ne tape pas à l’œil. Il est l'homme discret, celui qui regarde ses pieds plutôt que d'observer on entourage, trop préoccupé par ses propres soucis d'homme de la ville. Il est l'homme silencieux, qui ne vous saluera pas en vous croisant, non pas parce qu'il ne veut pas vous connaître, non, mais plutôt parce qu'il a peur que vous le connaissez déjà.
Pourtant, le jeune homme passe inaperçu dans la masse. Il est comme vous, il est comme moi, enfin, à quelques exceptions près. Il est habillé comme tous les jeunes de son âge ou presque, et leur ressemble. Il a la mâchoire marquée, les oreilles habituelles, le nez droit et les lèvres fines. Comme tout le monde, il a le teint pâle, sans tâche d'un bronzage artificiel comme on en trouve parfois parmi les résidents de la Haute-Ville. Il a aussi le cou grand, le cou large, comme un vrai jeune homme, où l'on peut suivre du doigt les lignes menant à son torse. Mais sur ce visage sans originalité, il y a deux perles vertes, qui brillent d'une lueur inhabituelle, deux émeraudes scintillantes dans la sombre atmosphère de la ville. De sa présence transpire un petit charme de la cité, et c'est bien à ses deux yeux qu'il le doit. On peut aussi remarquer des mèches éparses traverser son visage, mal coiffées, provenant du petit bordel chevelu qu'il a sur le chef. Elles sont abîmées par des colorations récentes, et peut-être du peu de soin qu'il leurs accorde. Malgré tout, on remarque la couleur brune, châtain foncée de ses cheveux, tantôt claire, tantôt foncée selon l'éclairage. Ses sourcils sont également de cette couleur changeante, lui donnant un petit air d'homme avec leur largeur, heureusement loin d'être exagérée. Pour ce qui est de sa musculature en général, Léo peut être qualifié comme "en bonne voie". Il n'est pas sportif et est même plutôt fainéant, mais il a l'habitude de soulever les objets les plus lourds de la déchetterie, ce qui lui muscle le plus les bras. A part cela, ses jambes sont correctes, grandes, mais pas trop, et s'il a un ventre, on ne le remarque vraiment pas. A vrai dire, il fait un mètre soixante-seize pour soixante-deux kilos, ce qui évite plutôt les surplus de graisse.
Ses vêtements correspondent souvent à la première image qu'on a de lui: quelqu'un de pas très intéressant, ni laid, ni beau, qui n'a certainement pas grand chose à dire de lui. Quelqu'un d'ordinaire. Léo. Il ne porte que très peu d'accessoires déjà: pas de bracelet, pas de piercings - ni même des boucles d'oreille - mais par contre, des médaillons, ou plus exactement des plaquettes, pour se donner un petit style, sans trop en faire. Ils vont d'ailleurs généralement se dissimuler dans le haut noir commun, caché sous un t-shirt manches longues banal, trop élargi, délavé, dont on devine une ancienne couleur chaleureuse. La seule veste qu'il possède pour le protéger est un sweat démodé depuis plusieurs années, qu'il a gardé faute de moyens. Abîmé, dans une sorte d'imitation cuir douteuse, aux bordures dont la lumière fluorescente se perd, il est souvent le centre des rires ou sourires des plus exigeantes de ces demoiselles. Cependant, il est bien utile, avec ses poches intérieures, extérieures basses, hautes... on peut vraiment se passer d'un sac avec une veste pareille. Si l'on descend un peu plus le regard, l'on peut remarquer qu'une vieille ceinture de cuir retient son pantalon de tissu kaki, qui, beaucoup trop large, manque de tomber à chaque marche. D'ailleurs, on remarque souvent son caleçon dépasser de son bas qui cache dans les pas de Léo ses chaussures montantes noires, trouées notamment à l'arrière. On peut aussi noter qu'il a toujours l'habitude de porter le même genre d'habits à chaque fois, refusant catégoriquement de changer de style. L'exemple le plus visible est celui de la chemise: il ne supporte pas de porter une chemise.
Et malgré tous ses efforts pour se fondre dans la masse, vous le reconnaissez. Dans son regard, son allure, sa façon de marcher peut-être. Il faut dire, vous avez eu tout le temps de l'observer ce soir-là. C'est quelqu'un de reconnaissable, en réalité. Et pourtant, et pourtant, il était bien différent ce soir là. Peut-être a-t-il juste une sorte de double vie, qu'il préfère... s'amuser le soir.
Vous le voyez généralement dans le Second Quartier. Physiquement, il est presque pareil. Il est tape-à-l'oeil avec sa couleur de cheveux exagérément blanche, dont on a du mal à différencier de sa véritable teinture, et occasionnellement ses lentilles rosées, rouges, comme pour imiter les rares albinos qui courent les rues. Il est provoquant avec ses bracelets dont le tintement vous reste en tête, et les colliers qui claquent contre sa peau blafarde. Puis surtout, il est incroyablement attirant avec ses habits légers et transparents, comme un voile qu'on pose sur un corps nu, attisant le désir tout en le comprimant. Généralement, c'est un grand haut blanc, aux manches courtes mais larges, laissant entrevoir ses bras fins et ses bijoux argentés. Dessous ce vêtement trop léger pour être porté seul, on remarque un débardeur simple et propre, aussi immaculé que le premier tissu. Avec ça, généralement, il porte en guise de bas un short très court, d'une couleur plus foncée pour aller avec le contraste de sa chevelure et de ses sourcils. D'ailleurs, il revêt aussi une monture de lunettes bleues, que Léo ne porte normalement que chez lui, pour jouer à ses jeux vidéos.
A dire vrai, les clients préfèrent les garçons à lunettes. ♪ MENTAL « Refuse catégoriquement de donner du sien en sport, surtout en escalade. Trop peureux pour que sa moyenne soit au-dessus de 10. Recalé. »
« Préfère reluquer les demoiselles du premier rang et faire quelques commentaires douteux sur mon tour de poitrine au lieu de s'intéresser au cours. Recalé. »
« Discute toujours avec ses voisins de table et changer ces derniers n'y fait rien. Perturbe le cours. Recalé. »
« S'est énervé pour un devoir où il avait donné du sien et où il n'a pas eu la moyenne. Depuis, je ne l'ai plus jamais vu dans ma classe. Recalé. »
« Très bon en arts plastique, a toujours eu le sens du détail. Peut-être un brin trop perfectionniste. Un peu impressionné par ses automates miniatures Accepté. »
« Joue à la console plutôt qu'écrire le cours. Recalé. »
« Continue comme ça - la professeure de musique. Accepté. »
* * * « Incroyablement sensuel... j'espère que je pourrais le revoir un jour. Je lui donnerais bonne paye s'il le faut. »
« J'ai cette foutue impression qu'il s'est un peu servi de moi pour s'attirer de meilleurs clients... de toutes façons, je préfère les femmes, alors qu'il aille se faire foutre. »
« J'ai jamais compris pourquoi... mais avec tout l'argent que j'ai dépensé chez lui, il aurait pu s'acheter des produits de bien meilleure qualité que ses boîtes de conserve ! Et malgré tout, il continue de vivre comme un pauvre. »
« C'est un peu con, mais j'ai compris qu'il n'aimait pas ce qu'il faisait quand il a gémi. Il imite bien, mais... »
« Plutôt calme quand on ne fait rien. Même ; il reste sensuel dans sa tranquillité. Il est plutôt agréable à observer, avec ses mouvements lents et calculés... »
« Moi ? Combien je paye quand je vais le voir ? Eh bien, je ne paye pas. Ou très peu. Il a baissé ses prix, pour moi... du coup je vais le voir plus souvent que les autres. C'est étrange, on dirait qu'il est jaloux. »
« Il est particulièrement tendre quand il aime quelqu'un... je l'ai déjà vu faire, c'est assez... mignon, au fond. Son visage s'adoucit, on dirait qu'il arrête de mentir. » | NOM: Salmon. Bien heureux qu'ici sous-terre, peu encore parlent la langue de Shakespeare... PRÉNOM: Léo, comme le lion ! Avec le courage en moins... peut-être faudra t-il attendre qu'un charlatan le lui rende ? ÂGE: Dix neuf ans m'sieur et vierge comme ses carnets de cours ! SEXE: Volontiers ! SEXUALITÉ: Possiblement hétéro', vu comment il reluque les fessiers de ces demoiselles... et ses amis pourront ajouter qu'il est également homophobe. SITUATION AMOUREUSE: Célibataire... plus ou moins. C'est ce qu'il dit pour se rassurer... ou pas. PROFESSION: Reconnu comme plongeur dans un bar sur la Grand-Place ; autrement, il vend parfois de petits objets, sur le marché de cette même place. CATÉGORIE D'ARMES: Corps-à-corps (poings). QUARTIER: Second Quartier, dans les petites ruelles qui murmurent des mots comme des commères en manque. GROUPE: Citoyens. NOTES: Il semblerait que Léo ait de petits soucis d'ordre mental, mais il n'en parle jamais vraiment.
HISTOIRETu te rappelles mon amour ? Quand nos coeurs battaient à rythme régulier sans que nous n'ayons à nous battre pour les faire marcher ? Tu te rappelles mon coeur ?
« J'ai b'soin d'la pension, merde ! Tu vas pas encore m'faire chier avec tes conneries de soi-disant "dettes" ?! C'juste une excuse pour que je touche rien, encore, hein ?! Putain, c'est ton gamin bordel ! ... Quoi ? MA pension ? Celle que "je dois" te verser ?! Oh putain, il s'fout d'ma gueule celui-là... TA PENSION TU T'LA METS DANS L'CUL, CONNARD ! Tu sais très bien qu'j'ai déjà trop de problèmes avec c'chiard ! Quoi ? Hein ? T'es pas au courant ? Et les lettres de l'école, à ton avis, elles proviennent d'où ?! Ben ouais ! Ben ouais, bien sûr qu'il a foutu à l'hôpital un gosse ! Comment ça, "une mauvaise chute" ?! Mais non, j'te dis qu'ton gosse, il a déjà dix ans et c'est déjà un futur taulard ! COMME TOI, CONNARD ! »
Non. Tu peux me rappeler ?
« Quoi, hein, qu'est-ce que tu regardes, toi ? T'es vraiment complètement con comme gosse... Arrête de chialer, c'est bon. J'aime pas quand tu chiales. Putain Léo, j't'ai dit d'arrêter, tu m'fais chier ! TU M'FAIS CHIER ! Pourquoi t'as pas préféré aller avec tes putains d'soeurs, hein ?! T'savais pas m'foutre la paix ?? Mais va crever, bordel ! T'm'aimes plus ? J'suis une mauvaise mère ? Putain, tu vas voir, ça t'apprendra. »
Je me souviens d'un univers où tout allait pour le mieux. D'une jolie maison, d'un jardin qu'on a jamais eu. D'un endroit où ni mère ni père ne criait. Ni ne frappait. Tu te rappelles mon coeur ?
« Quoi ? Ca te suffit pas, hein ?! Tu r'veux des claques ? Putain, va dans ta chambre ! Va dans ta chambre Léo, parce qu'j'te promets qu'si tu l'fais pas, j'fais en sorte que tu sois viré d'classe ! ET T'AS PAS INTÉRÊT A TE RETROUVER TOUTE L’ANNÉE AVEC MOI ! »
Non. J'aurais bien aimé.
* ♛ * « Hey Maman ! Regarde, regarde ! J'ai eu un dix-sept en chimie ! »
« Pour combien de zéros, hein ? »
Tu te rappelles mon amour ? Quand tu as grandi avec les rêves et utopies, qu'elle t'admirait et que tu l'aimais ? Tu te rappelles mon coeur ?
« De toutes façons, à quoi tu sers, hein ? Tu rapportes pas d'fric et moi j'croule sous les dettes... et encore, tu m'demandes du fric pour ton école... tu ferais mieux d'arrêter tout ça et de faire quelque chose d'utile de ta vie pour une fois. Mais non Léo... toi, tu préfères te plaindre, dire qu'on t'frappe à l'école, raconter au dirlo' qu'j'suis une mauvaise mère... tu sais quoi ? Tu mérites tout ça. T'es rien Léo. Rien. »
Non. Tu peux me rappeler ?
« ... mais c'est pour que, plus tard, j- »
« Ah ouais ! Ouais... tu veux faire quoi déjà ? Dans la robotique ? Ha ha, putain... t'es comique comme gosse, dis-moi. Nan Léo. Rêve pas. T'as douze piges et tu veux faire dans la robotique ? Nan. Tu finiras dans les poubelles de cette ville, à récupérer c'que tu peux. Comme ton putain d'père. "Récupérateur", hein ? C'juste pour se donner un nom plus glorieux que "ramasseur de déchets" ou faire éboueur. Nan Léo, la robotique, t'y arriveras jamais. Déjà que t'arrives même pas à m'aider, hein... arrête de rêver et pense plutôt à un avenir fiable. »
Je me souviens d'un univers où tout allait pour le mieux. Quelque part où les rêves avaient une place et où le propre passé d'une femme n'interférait pas sur le présent de ses enfants. Tu te rappelles mon coeur ?
« Arrête de chialer maintenant. Putain, j't'ai dit combien de fois que ça m'énervait ?! Tu fais que de te plaindre, putain ! "Gnignigni, j'me suis fait frapper à l'école ! Gnignigni, ma maman elle me tape ! Gnignigni, j'ai pas d'cadeau à mon anniv' !" T'en veux une ?! T'EN VEUX UNE LÉO ?! PUTAIN ! TIENS ! T'EN R'VEUX ?! QUOI ! Quoi, hein ?! T'es une victime, c'est ça ?! Rêve pas, si c'était toi la victime, y aurait pas tant de gens qui te détesteraient ! C'toi le problème, espèce de fou ! »
Non. J'aurais bien aimé.
* ♛ * « Heh, dis, je pensais me prendre un appartement, M'man... »
« Putain, il était temps. »
Tu te rappelles mon amour ? Quand tu l'as quittée parce qu'elle avait réussi à te transformer, que tu as fui pour ne plus, par son image, être poursuivi ? Tu te rappelles mon coeur ?
« J'en pouvais plus... "mamaaan ! j'me rappelle pas de ça, j'ai pas fait çaaa !"... "mamaaan ! t'es qu'une menteuse, j't'ai jamais frappé !"... "mamaaan ! t'es méchante, j'suis pas fou !"... et puis quoi encore, hein ? C'était quoi la marque sur ma joue, hein ?! Va falloir que t'apprennes le respect Léo, parce qu't'vas t'retrouver en taule p'tit con ! Tu vas faire comme ton putain d'père ! Vas-y, casse-toi ! J'en ai rien à foutre ! Avec quoi tu vas le payer, ton appartement de merde, hein ?! Tu m'fous dans la merde ! Et ma pension ?! Mes allocations ?! C'est ça, hein ?! Tu veux que je crève de faim ?! Tu veux m'couper mes alloc' ?! »
Non. Tu peux me rappeler ?
« ... m-mais M'man... j'vais trouver un boulot et puis j'v- »
« Mais QUI voudrait de toi, hein Léo ?! Même ton père peut pas t'héberger ! Tu sais faire quoi, de tes dix doigts ?! Tu m'aides même pas pour la vaisselle ! T'arrives même pas à me rapporter de bonnes notes ou du fric ! Hein ? Quoi ? ... ah ouais... ouais c'est vrai... c'est vrai qu'tu sais en faire quelque chose... te masturber comme la putain de tafiole que t'es ?! Allez allez, va voir ton cousin pédé, vous irez vous toucher la nouille ! Et arrête de chialer ! ARRÊTE DE CHIALER ! T'AS SEIZE PIGES, T'ES PLUS UN GOSSE ! PUTAIN DE MERDE, J'ARRIVE ! »
« ... n-n... Non... NON, NON, NON !! NON MAMAN, S'IL TE PLAÎT FAIS PAS CA ! ARGH ! NON, NON !! »
Je me souviens d'un univers où tout allait pour le mieux. Où un jour tu t'es relevé après t'être fait frapper et que tu lui as dit tout ce que tu pensais, où c'est toi qui est devenu l'agresseur et elle la victime. Tu te rappelles mon coeur ?
« ... p- ! Mais qu'... QU'EST-CE QUE TU FAIS LÉO ?! ARRÊTE ! ARRÊTE DE ME FRAPPER ! ARRÊTE, LÉO ! »
« DÉJÀ, TU VAS ARRÊTER DE M'APPELER LÉO, PÉTASSE ! J'EN AI RIEN À FOUTRE DE TA VIE DE MISÉRABLE ! J'y peux rien si t'es tellement conne que t'as même pas pu garder ton mec et te faire aimer de tes gosses, Scarlett ! J'y peux rien si t'es tellement imbuvable que ton propre enfant se casse parce qu'il en peut plus, physiquement comme psychologiquement ! J'y peux rien si t'es folle et pas bien dans ta tête ! Tu sais quoi ?! Moi aussi j'aimerais pas y être. Parce que si y a bien un enfer ici, c'est CHEZ TOI ! »
Oui. Ça, je m'en rappelle étrangement.
Pourtant, je ne l'ai pas vécu.
ET IRL?PSEUDO: .1019, eh ouais la classe. ÂGE: Toujours le même âge depuis vingt ans ! A PROPOS DE VOUS ?: En vérité, je suis une carpe. SPONSORISE PAR: Moi-même... non, ça compte pas ? Pourquoi j'ai pas le droit d'être sponsorisé, moi ? é_è FEATURING: Gero - Another (song) + Clear (DRAMAtical Murder) CODE: |
Dernière édition par Léo L. Salmon le Ven 1 Aoû - 2:48, édité 2 fois |
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