Messages : 13 Date d'inscription : 28/12/2013 Fiche : past
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| Samhain Ludbrook (RIP) - The future always flinches first. Sujet: The future always flinches first. Dim 29 Déc - 18:12 | |
| « the future always flinches first. » PHYSIQUE Un peu comme si, on avait oublié de te faire connaitre la chaleur d'un simple sourire, comme si on ne t’avait jamais dit, que ceux qui étiraient tes lèvres ne ressemblaient qu'à ceux qu'un simple carnassier aurait pu esquisser. Ce quelque chose d'indifférence, dans ton regard déjà bien longtemps mort de tout émerveillement. Eux-mêmes indécis dans leurs propres couleurs, pers, sombre reflétant tes multiples visages, un banal kaléidoscope. Quelque peu androgyne, tu te demandes si, après tout, cela n'aurait pas été mieux ainsi. Visage banal, visage d'homme, d'enfant quelque peu grandissant. Encadré par cette chevelure noire, cette chevelure qui te différencie de lui, du reste. La peau blanche, maladive, comme déjà pouvant s'effriter d'un simple contact, simplement parce qu'ici, le ciel vous est interdit. Des sourcils tout aussi grossiers que tes gestes détachés, que ta propre personne. Oui, cette allure de pantin, d'être démembré, frêle. Alors qu'il devrait, être bien plus. C'est ce qu'il espérait du moins. Quelques muscles, rien de plus. Né pour courir, s'enfuit, loin de tout cela, sans jamais se battre. Sans que jamais sa peau ne soit marquée, de quoi que ce soit. Comme sortant du ventre de sa mère déjà. Des mains osseuses, des doigts allongés, bien trop féminins. Bien trop peu masculin. Pourtant, tu es assez grand, tu es assez homme pour que jamais on ne puisse se tromper, pour que jamais tu ne puisse les tromper. Sans que tu ne saches quoi faire de tes membres souvent ballants, croisant les bras ne sachant quoi en faire. Tu es un peu trop humain, un peu trop pour que tu ne saches quoi faire, quoi décrire de ta propre personne. Tu finis par être en deuil de ta propre personne, qu'à ne porter que du noir ; comme espérant que l'on t'oublie ainsi, ou que l'on te remarque, justement.
MENTAL Tu avais toujours alors, exprimé cela par quelque quelconque sourires. Sans chercher jamais à l'exprimer autrement, à le nommer. Parce que, Samhain, tu avais toujours été, ce genre d'homme, ce genre de personne guidée par ce simple, banale et incompréhensible instinct de survie. Comme déterminé à briser, leurs rêves, le siens et sans doute le tiens, piétiné au passage par une fierté bien trop envahissante. Oui, tu étais, bien trop déterminé. Encore maintenant, lorsque tu ressens ce quelque chose, ce besoin incompréhensible. Tu brises, la seule chose que tu aimes, que tu admires, comme pensant, que jamais, elles ne te serviraient plus tard. Bien plus tard, ces fragments de temps incertains auquel tu inspires, que tu crains. Parce qu'évidement, au fond, tu n'es que ce genre de personne, ceux qui, toujours, ne cherche qu'à fuir, qu'à rendre tout bien plus facile, si facile. Prétextant un semblant de paresse, prétextant ce genre de choses là. Sans doute, Samhain, ne désire-tu que vire, qu'exister dans ce présent sans que jamais le futur ne tremble à chacun de tes pas. Et, finalement, tu finis par te convaincre, par t'habituer, comme pour vernier cette couche incompréhensible de tes propres pensées. Tu deviens, tu prends l'habitude. Bientôt, tu finis par faire semblant, avec eux, et le reste de ce monde, de cette humanité-là. Tu n'y prêtes plus attention, tu oublies sans doute l'importance de tes actes, de ceux que tu ne désires plus faire, plus élaborer. Pourtant, tu es toujours au même endroit, sans jamais comprendre pourquoi. Samhain, tu t'aveugle, tu pense devenir quelqu'un en oubliant peut être que tu es déjà suffisamment humain. Tu te contentes de vouloir cette subtile vengeance, de vouloir posséder ce peu de chose. Comme inconscient de ta propre situation, comme fermant les yeux sur tout ce que tu es à présent. Tu change au grès de toutes ces conversations, ces quelques mots échangés sans que cela ne te pose aucun soucis. Un quelque peu trop impatient, désirant trop de choses, bien trop oui, de ces choses inexistantes. Les mots que tu ne possède pas, ces mots là que tu te contente de cracher, de déformer, comme pour ne pas exaucer ces quelques veux. Ce que l'ont attend de toi. Attaché à un contact charnel, à ce que l'on reste proche de toi, parce que toi, tu ne peux t'empêcher de désirer ce quelque d'attention. Tu aimerais devenir quelqu'un. Quelqu'un dont l'on se souvient, sans jamais l'avoir connu. Bien trop exigeant dans cette étrangeté. Tu n’aimes pas, prendre la parole, devoir décrire ce qui t'habite. Parce que c'est bien trop compliqué, toi même, tu ne sais pas, tu n'as jamais su. Et pourtant, tu continue à laisse ces quelques mots s'envoler, de les jeter au grès du vent. Samhain tu fais ces choses, tu prends des chemins, sans réfléchir, sans jamais savoir pourquoi, parce que malgré ton éducation, malgré ce silence habituel, tu as toujours été ce genre de personne, incapable même de choisir. De comprendre, sans que cela ne se rapporte à toi. Trop enfantin, bien trop enfantin, tu te perds dans un monde qui ne semble plus tiens. | NOM: Ludbrook. PRÉNOM: Samhain. ÂGE: 19 ans. SEXE: masculin. SEXUALITE: pansexuel. SITUATION AMOUREUSE: célibataire. PROFESSION: espion pour le compte des rebelles. CATÉGORIE D'ARMES: armes à distance (couteau de lancer). QUARTIER: premier quartier. GROUPE: noble. NOTES: il est voué donc, à reprendre l'entreprise familiale.
HISTOIRE" Fraus, Fraus... Tes cheveux... Est-ce qu'ils ressemblent au soleil ? Ou est-ce que c'est... le soleil qui, leur ressemble ? " Tu lui souris, tu lui tend la main. Tu sais très bien, que quoi que tu fasses, quoi que tu dises, il restera là. C'est ce sang, c'est ces regards échangés, semblables, complices. Bien plus précieux que n'importe quoi.
Toi, tu n'as jamais connu, cette femme aux cheveux étincelant, cette femme douce, si douce, celle-ci, qui bien avant ta mère, bien avant ta naissance avec su partager avec ton paternel, ce quelque peu d'amour. Non, jamais, pas plus que ces sourires qu'à présent, sans doute même lui a oublié. Alors, tu lui souris, à lui, ce frère, celui que tu crois aussi pur de sang que toi. Et tu ne peux, t'empêcher de l'admirer, de l'adorer. Sans chercher à savoir, pourquoi, comment. Il pourrait être un simple inconnu à tes yeux. Déjà alors, tu ne comprenais pas, ces quelques responsabilités qui te revenait de droit. Peu importe, puis que tu, ne t'étais jamais occupé de cela, te contentant de respecter ce quelconque silence. De lui adresser quelques sourires, de te demander s'il n'était simplement pas ce genre de soleil là, ceux que l'on garde toujours en mémoire. Tu étais jeune, bien jeune. Tu grandis. Sans que jamais, tu ne te rendes compte. Tu fermais les yeux, tu espérais que jamais la vérité ne puisse passer à travers tes mains, tes mains qui te servaient simplement à te boucher la vue, toujours, inlassablement. Samhain, sans jamais savoir pourquoi, tu faisais simplement de ne pas remarquer. Ce sang impur. Lequel du tien ou du siens. Constater simplement cet amour volé, cette sensation que tu n'aurais jamais voulut ressentir, pas au plus profond de ton coeur. Tu finis par apprendre à haïr, à aimer, à briser. Comme tout autre homme avant toi, sans aucune exception. A voir le monde, à le caresser du regard. Oui, tu le détestas, bien plus que tout le reste. Ce ciel censé le soutenir, le porter, bien loin de ce monde ci, bien loin de cet homme là. Toi, on te voyais déjà, maitre de tout cela, maitre de ce quelconque commerce sans grande important, dans tout les cas. Tu ne savais plus, Samhain, ce que tu désirais, ce que tu admirais. Ce frère alors, libre, bien libre et ayant gagné ce que toi, tu avais toujours eu, sans te battre, sans t'accrocher. Et, au fils des jours, au fils du temps, tu sombrais bien plus loin, encore plus loin dans ces profondeurs-là, celle qui vous protégeaient depuis si longtemps.
Tu te contentes alors, de regarder ce dos. Depuis quand... Depuis quand a-t-il osé grandir ? T'abandonner, livré à toi même comme un simple objet du passé ? Il est libre, tu le sais. Il est libre, libre. Il peut s'envoler. Et toi, tu te demandes, s'il resterait là, s'il resterait avec toi, si simplement, tu le retenais par un pan de ses vêtements. " Alors, tu va aller habiter... Là-bas ? Alors... Tu vas simplement nous laisser... devenir noble ? Juste pour cette simple histoire de sang ? " ... Mais tu ne le possèdes pas. Je ne le possède pas.
Sans doute ne l'avait-il pas choisit, sans doute, l'avait-il tout de même désiré. Il ne lui avait jamais demandé, il ne l'avait jamais entendu, parler de tout cela. Et toi, tu t'étais mis à rêver, de sa perte, d'un quelconque accident, comme pour l'empêcher de progresser, pour qu'il ne puisse jamais te dépasser. Il était ce quelque fois si imparfait à tes yeux, et à la fois, bien trop. Comme si, ce futur si tremblant, si frêle, peu fiable, tu avais tendu la main, à lui. Lui avait permis de traverser, sans toi. Alors qu'il, n'avait jamais possédé qu'un tiers de tout cela. Ce simple noir, cette simple couleur si sombre que lui ne possédait pas, comme échappant à cette quelconque prison, bien loin, trop loin, pour que jamais tu ne le suives. Tu avais peur, tu ne savais pas, comment te sortir de tout cela. Et lui, s'était déjà enfuit. Pour simplement, que tu acquière ce rang.
" Non. Je ne le ferais pas." Ces simples paroles. Pour la première fois non déformées, simple, fluide. Ton regard appuyant le sien, ce silence ordinaire, ce silence quotidien depuis qu'il était partit. Tu étais redevenu, cet héritier, oubliant le fils, oubliant l'être humain. Tu étais simplement, aveugle, égoïste. Comme la plupart des enfants.
Tout cela, parce qu'il était monté plus haut, encore plus haut. Là bas ou tu finis par le rejoindre, comme pour t'accrocher à lui, le faire tomber. Qu'il retourne dans ces ténèbres, dans cette noirceur qui étais tienne, que tu avais fait tienne. Sans jamais qu'il ne se doute. Ce regard, toujours ce même regard. Que tu finis par aimer, par détester. Par vouloir briser. Le briser, et piétiner, en emportant avec, bien plus de toi, que de lui. Sans que tu ne saches, ce que tu voulais réellement. Peu importe. En ouvrant les yeux, dans cette allure enfantine, dans cet esprit bien trop embrumé par quelques histoires sans importances, tu découvris cette solution.
" Non. Je n'ai jamais dit... Que je l'aimais. Je ne sais même plus... Si je l'ai un jour, pensé. Alors... Laissez-moi le faire. Peu importe, ce qu'il adviendra de lui. Ou de moi. "
C'est ce que tu avais dit alors, c'est ce que tu avais pensé. Sans penser aux conséquences, sans penser que tu pouvais simplement mentir à toi, au reste du monde. Sans que tu ne choisisses réellement ton camp. Avec pour seule arme, une noblesse que tu ne pouvais pas sentir, toucher et assumer qu'elle était tienne. Avec comme celle excuse cette haine, cet amour que tu portais à ce qui aurait du être ton frère, et non la moitié de tout cela. A la clef, bien plus que de simples rêves brisés. Sans te rendre compte, qu'il restait néanmoins, ce soleil là, cette silhouette tant admirée. Fuyant peut être le présent, espérant que le futur ne sursaute pas de tes actes, si maigres, si faibles. Tu n'avais presque plus rien, pour exister, si ce n'est, lui.
ET IRL?PSEUDO: unknown. ÂGE: jeune et vieille, l'un des deux est un mensonge. A PROPOS DE VOUS ?: je ne comprend jamais rien, j'aime les blagues pourries, j'aime ne rien faire, je suis indécise et voilà. SPONSORISE PAR: moi-même. FEATURING: Hanamiya Makoto de Kuroko no Basuke. CODE: |
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