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Fred Barcroft
Rebelle


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Fred Barcroft - Paraît même que j'suis folie quelque part
Message Sujet: Paraît même que j'suis folie quelque part    Paraît même que j'suis folie quelque part  1450534713-ug-03-iconshorloge Dim 25 Mai - 14:22

Lorsque la sobriété rappelle à notre souvenir la douloureuse existence de la vie, certaines personnes se prennent à regretter amèrement les actes qu’elles ont bien pu commettre lorsqu’elles se trouvaient dans un état d’ébriété avancé.
Mais pas Fred.
Parce que Fred est typiquement ce genre de personne qui, une fois sobre, se prend à regretter amèrement de l’être.
Parce que Fred, lorsqu’il est sobre, se rappelle qu’il a un cerveau et des neurones en état de marche. Autrement dit, lorsqu’il n’a pas la conscience complètement embrouillée par l’effet d’une boisson quelconque – de l’ingurgitation d’une forte dose d’une boisson quelconque, plus précisément –, il réfléchit. Et ça ce n’est pas bon, ni pour vous, ni pour lui. D’abord, ça l’énerve, d’avoir plein de pensées parasites dans la tête, auxquelles il se sent obligé de porter attention. Quand il a les idées claires, c’est comme s’il se prenait un titanesque coup de poing en pleine gueule par la réalité et que l’évidence de cette dernière se fiche juste sous ses yeux : il vit vraiment dans un putain de monde de merde.
Et de percevoir ça avec une acuité que la bibine se charge habituellement de bâillonner, ça le fait chier, il s’éclate moins, tout lui apparaît sous un jour plus fade, moins marrant. Aller chercher des crosses au garde qui traîne là-bas lui semble tellement banal et inintéressant.

Fred en était donc là de sa terrible descente dans le désespoir et ce désagréable fourmillement incessant que le sentiment de manque lui procurait. Sans la moindre idée de l’heure qu’il pouvait bien être – tard, probablement, du genre où une personne normale redoute une emmerde dans chaque coin un peu plus sombre que le précédent –, le type déambulait sans but précis, tellement plongé en pleine discussion avec lui-même qu’il ne se rendait pas compte qu’il parlait de manière distincte. Au type qu’il bouscula parce que Fred ne regardait pas devant lui, il offrit un panier garni contenant un lot d’injures et d’insultes tout à fait respectable.    
Pas une thune, pas un seul putain de crédit dans ses poches trouées, ses dernières économies étant passées dans le dernier rafistolage en date qu’il avait dû aller quémander. En fouillant bien, il finit quand même par dénicher une clope tordue qu’il alluma à l’aide d’un vieux zippo crachotant avant de se la porter au bec. Toujours ça de gagné pour les nerfs qu’il avait à fleur de peau. Etre dépendant à quelque chose était toujours un peu embêtant lorsqu’on s’en retrouvait privé, temporairement sevré. Et le tatoué, qui avait déjà pour lui un naturel particulièrement irascible, ne voyait pas les choses s’arranger lorsqu’il était dans cet état.
Il lui fallait quelque chose pour se défouler une bonne fois afin de retrouver un soupçon de zénitude. Quelque chose avec, de préférence, des poches à fouiller après coup – tant qu’à y être, si on pouvait avoir le beurre et l’argent du beurre, on allait pas non plus cracher dessus.

Aussi, lorsque ses oreilles saisirent l’évidence d’un grabuge pas loin, l’homme n’y songea pas deux fois avant de diriger ses pas vers la provenance de l’agitation. Coïncidence hasardeuse ou souhait exaucé, dans tous les cas il aurait été foutrement dommage de passer à côté sans au moins voir de quoi il retournait !



Dernière édition par Fred Barcroft le Mar 15 Juil - 12:06, édité 1 fois
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Natasha Alinovitch - Paraît même que j'suis folie quelque part
Message Sujet: Re: Paraît même que j'suis folie quelque part    Paraît même que j'suis folie quelque part  1450534713-ug-03-iconshorloge Dim 25 Mai - 15:38

Il y avait ceux qui buvaient pour ne plus penser, et ceux qui ne buvaient pas pour ne pas arrêter de penser. A vrai dire, Natasha faisait partie de la seconde catégorie un peu par hasard... Simplement parce qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de boire.
Avec ses quelques crédits durement gagnés en fin de journée, elle préférait s'offrir un Donut à la synthé-fraise plutôt qu'un verre de whisky. Un choix nourrissant certes, mais aussi et surtout un choix de sale gosse en manque de sucrerie.

Et ce soir-là, elle revenait donc du second secteur, une pâtisserie à la main. La bouffe du troisième secteur était comestible, bien sur. Mais de là à lui trouver bon goût... Il y avait une marge conséquente. Aussi avec le petit pécule que la blondinette avait gagné ce jour-là -en vendant une lampe de chevet presque neuve trouvée tout à fait par hasard- elle décida d'aller chercher son repas du soir dans la petite boutique faisant l'angle, près de la Grande Place.
En règle générale, ce n'était pas vraiment risqué. Elle passait tout à fait inaperçue dans la foule dense des bonnes gens, se faufilait entre les Dames pour leur soutirer quelques piécettes au passage, et s'éclipsait comme elle était venue, sans un sourire. Mais avec un beignet à la synthé-fraise.

Dieu seul sait pourquoi, ce jour-là, elle s'était aventurée si tard dans ce foutu second secteur. Après tout, il était tard. La lumière ambiante commençait à baisser, donnant une vague impression de crépuscule entre les maisonnettes propres et bien rangées.
Nul ne pourrait expliquer non plus quel insecte la piqua pour la pousser à flâner devant les boutiques, les reluquant sans réel intérêt.
Juste pour le plaisir de remplir ses yeux de couleurs flamboyantes, de celles que la crasse n'a pas encore rendues fades. De gorger son nez d'odeurs que les déchets n'avaient pas étouffé encore de leur puanteur lourde.

Natasha en était donc là de sa contemplation rêveuse quand des voix derrière elle attirèrent son attention.

- Hep. C'pas une pouilleuse du Troisième, ça ?
- M'si. R'garde sa dégaine. J'me d'mande même si..
- Ouais. Rebelle ?

Une légère grimace s'invita sur le visage de la poupée-crasse, quand elle se retourna rapidement, réalisant que la Mère Nocte était finalement presque tombée sur la Place, faisant fuir les habitants comme autant d'insectes devant une menace trop imposante pour eux.
Ne restaient que deux hommes en arme, des gardes à n'en pas douter, assez près pour qu'elle voit leurs sourires goguenards, sûrs de leur prise du soir. Assez loin cependant pour que d'une impulsion soudaine, la miss-tresse s'engouffre dans la ruelle la plus proche au pas de course, natte dans le vent et peur au ventre.

Un grognement de surprise répondit à son initiative, et les deux hommes s'engagèrent à sa poursuite, dans un brouhaha d'armures.
Natasha courait tout droit, chemin le plus court pour rejoindre son secteur, jetant quelques regards effrayés derrière elle, tandis qu'elle entendait l'un d'entre eux lui enjoindre de s'arrêter.
Mais bien sur, compte là-dessus, mon gars.

La luminosité se fit de plus en plus faiblarde, signe que Mère Nocte lui offrait sa protection, et surtout que le troisième secteur n'était plus très loin.
La jeune femme s'engagea dans une ruelle, puis une autre, courant à en perdre haleine, son précieux repas toujours dans la main.
Pourtant les pas derrière elle se rapprochaient, inexorablement. Ils étaient peut-être plus lourds, mais ils étaient surtout plus entraînés et plus forts. L'inquiétude lui vrilla les tympans, le sang s'y répercutant dans un battement rapide et désordonné.
Dans la panique, elle prit une direction hasardeuse, ne se rendant pas compte qu'elle s'engageait dans un cul-de-sac.

Elle ne mit pas longtemps à le réaliser cependant, faisant volte-face lorsqu'elle se heurta à un mur, devant lequel quelques caisses avaient été entreposées.
Haletante, elle lâcha finalement son sac pâtissier pour lever ses petits poings devant elle, un pied en arrière, prête à en découdre. Cette fois, ce n'était pas une bagarre d'intimidation entre clochards. Non, cette fois, elle jouait peut-être sa liberté.

Les deux s'arrêtent, sans se presser. Après tout, elle est prise au piège. L'un deux se laisse même aller à un rire mauvais.

- Et tu penses faire quoi avec tes petits doigts, sale engeance ...?

Ils n'ont pas tort, elle le sait. La peur l'emporte d'ailleurs sur le courage lorsqu'elle les voit approcher, arme à la main.
Trois mètre.
Deux mètres.
Un mètre.
Contact.

Il faudrait un miracle.

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Fred Barcroft
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Fred Barcroft - Paraît même que j'suis folie quelque part
Message Sujet: Re: Paraît même que j'suis folie quelque part    Paraît même que j'suis folie quelque part  1450534713-ug-03-iconshorloge Jeu 29 Mai - 16:10

— Bah alors, on s’amuse sans moi ?

Et il faudrait être fou pour associer Fred et miracle dans la même phrase. Pourtant, les faits étaient là… et lui aussi, au bon endroit au bon moment comme dirait l’autre. S’il n’avait pas la moindre idée quant à l’identité de la jeune fille acculée contre un mur, il savait en revanche pertinemment qui étaient les deux autres gus. Pas qu’il les connaisse personnellement, bien sûr, mais leur uniforme ne laissait pas de place au doute à propos de leur fonction ici-bas.
Manque de pot pour eux, il se trouvait que Fred, déjà qu’il ne les aimait pas en temps normal, entretenait une rancœur toute particulière à leur endroit depuis le Massacre. Ces enfoirés avaient buté son frangin et, s’il se foutait de l’an quarante de l’identité du responsable, il avait en revanche l’envie de faire payer ça à l’entièreté de cette bande de joyeux connards.

D’où les quelques mots ci-dessus lancé d’une voix forte tandis que le tatoué déboulait dans la ruelle sombre. Le bonhomme n’avait jamais escompté faire preuve de discrétion de quelque manière que ce soit, mais l’image de deux potentiels punching-ball aux couleurs de la milice avait décuplé chez lui une joie féroce à l’idée d’une bonne bastonnade dans les règles.

— Gros cons, va.

Bon, on ne demandait pas non plus à Fred d’être brillant dans sa répartie. Ce qui comptait, surtout, c’était que l’effet de surprise avait joué en sa faveur. Il n’attendit d’ailleurs pas que ce dernier s’estompe pour de balancer son poing dans la tronche du type qui se trouvait le plus proche de lui ; le besoin de violence qui courait dans ses veines explosa en même temps que la pommette de l’agresseur-agressé.
Frapper le plus fort possible avant que l’instinct reprenne le pas sur la surprise et que ces deux enflures sûrement plus fortes et mieux entraînées que lui ne commencent à répliquer. Fred avait l’habitude des situations où tout était couru d’avance et où il ne semblait pas destiné à garder l’avantage.
Et dans son aveuglement et sa délectation de pouvoir se défouler un coup sur les deux crétins dont il avait croisé le chemin, il avait déjà oublié la présence de la jeune fille – pourtant à l’origine de l’esclandre. Leurs regards s’étaient brièvement croisés, au tout début. Ensuite, il avait reporté toute son attention sur les deux autres et l’avait totalement rayée, elle, de sa mémoire immédiate.
De toute manière, il n’était pas vraiment ici pour lui sauver les miches, il se trouvait juste qu’ils avaient des intérêts communs.



Dernière édition par Fred Barcroft le Dim 20 Juil - 23:55, édité 2 fois
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Natasha Alinovitch - Paraît même que j'suis folie quelque part
Message Sujet: Re: Paraît même que j'suis folie quelque part    Paraît même que j'suis folie quelque part  1450534713-ug-03-iconshorloge Mer 25 Juin - 19:07

Un miracle. Bordel, elle avait invoqué un miracle. D'accord, c'était peut-être un peu exagéré, et vaguement surfait comme demande mais par les Archange...!
De là à lui balancer un mec louche sorti des Ombres comme un Diable de sa boîte de Pandore !
C'était à se demander si les Dieux, Démons ou autres entités obscures n'avaient pas décidé de se payer une tranche de rire à ses dépends.

En attendant, au moment où l'un des gardes leva le bras pour la frapper, c'est lui qui se prit un pain à pleine vitesse, le laissant pantois, et accessoirement légèrement assommé sur place, la pommette transformée en hachis premier prix.

Natasha planta son regard dans celui de l'inconnu, un instant à peine, avant de l'instinct de survie ne reprenne le dessus. Agir, vite, et intelligemment pour une fois.
Elle profita que le garde cogné se trouve déséquilibré pour lui crocheter les jambes, l'envoyant au sol en passant derrière lui. Quand on a pas de force, faut savoir attaquer lâchement, et par derrière si possible.

Le corps armuré bascula dans un grondement mécontent, agitant les bras dans un vain espoir de reprendre son équilibre, et finit sa chute dans un bruit de boîte de conserve à demi-vide.
La gamine jeta un oeil prudent au second garde, trop occupé avec le chauve déchaîné pour s'occuper d'elle, et s’appesantit de toutes ses forces -autant dire sans grande efficacité- à genoux sur le torse de l'homme à terre.

- PasbougerpasbougerpasbougerConnard !

Elle envoya son poing sur la seconde pommette, à peine assez fort pour l'érafler, mais suffisamment pour l'empêcher de se redresser trop rapidement. Son second coup partit aussitôt, par instinct, frappant sous le menton de l'homme.
Catégorie poids plume, Victoire par KO de Miss-tresse..? Presque.

Mais un garde restait un garde... Et la sale bestiole qui le harcelait avec ces petits poings ne l'empêcha pas, dans un dernier réflexe avant sombrer, de la sécher d'un bon coup à la tempe.

Trente-six chandelles pour la championne en titre, qui leva un regard trouble vers les deux autres challengers... Devenus quatre pour l'occasion d'ailleurs.

- 'foiré...!

Elle cligna des paupières une fois, puis deux, avant de venir se frotter le visage, assénant à l'aveuglette un coup de coude dans la tronche du garde déjà dans les vapes.
Les coups en traître, disait-on.

Incapable de définir si la baston était terminée de l'autre côté, et surtout quelle était son issue, elle resta plantée un bon moment, encore sonnée.

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Fred Barcroft
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Message Sujet: Re: Paraît même que j'suis folie quelque part    Paraît même que j'suis folie quelque part  1450534713-ug-03-iconshorloge Dim 20 Juil - 23:55

Ah qu’il était rafraîchissant de se prendre un coup de poing dans la gueule !
Heu, non. Correction :
Ah qu’il était rafraîchissant de se jeter corps et âme dans une baston ! Des tas de frustration et beaucoup de colère accumulées, fallait que ça sorte, que ça s’exprime, que ça explose et si possible que ça soit dirigé vers ceux qui incarnaient l’objet de son besoin de vengeance. Bien sûr, l’abruti en uniforme savait son boulot, mais Fred n’avait pas survécu tout ce temps dans les bas-fonds pour tomber après cinq coups bien placés et deux minutes d’échauffourée, merde ! Ce dont il fallait se soucier, surtout, c’était de ne surtout pas laisser le temps ni l’espace suffisant au gus pour qu’il puisse se servir de son arme contre lui parce que là, c’était plutôt clair qu’il ne ferait pas le poids plus longtemps. A moins d’avoir une capacité de régénération infinie, ou une très bonne armure – et il ne possédait ni l’une ni l’autre –, une balle dans le bide, ou ailleurs, en général ça picotait toujours un peu.
Néanmoins, les coups en traître n’étant pas réservés qu’aux jeunes filles en détresse, Barcroft n’hésita pas une seconde lorsque l’occasion lui ouvrit ses portes ; un bon coup dans les roubignolles plus tard, son adversaire se voyait afficher une vaillance bien moindre comparée à celle de ses débuts.
Vaillance qui d’ailleurs déclara définitivement forfait après que le rebelle eut profité à fond de cette faiblesse et envoyé le garde embrasser le mur le plus proche – vu l’endroit étriqué dans lequel ils s’étaient empoignés, cela n’avait pas été bien difficile.
Presque trop facile.
La respiration encore en désordre, Fred regarda autour de lui et sembla enfin se rappeler de l’existence de la donzelle. A cheval sur l’autre gus, l’air vaguement à côté de ses pompes et dont la présence semblait expliquer pourquoi il ne s’était pas retrouvé submergé et dominé en deux-deux par la paire des gardes. Trop occupé à taper sur celui qui se trouver en face de lui, le bonhomme avait momentanément oublié l’existence du second, oubli qui d’ailleurs lui aurait sans doute été fatal si elle n’avait pas été là.
Fallait-il qu’il la remercie, alors ?
haha nan tu déconne mec on en est pas là non plus.

— Hey tu t’démerdes pas trop mal pour une gamine.

Dans sa bouche, c’était un sacré compliment. Il se détourna d’elle le temps de cracher un peu de sang – il avait la lèvre supérieure dans un sale état et s’était probablement mordu la langue lorsque l’autre l’avait cueilli bien comme il faut dans la tronche –, et essuya son nez sanguinolent du dos de la main gauche. Les phalanges de la droite étaient dans un bien sale état elles aussi, le revers de la médaille : il frappait fort, donc morflait au même titre que sa cible.
Bon enfin fallait bien dire qu’il ne faisait pas spécialement attention non plus, du moment que ses coups portaient…

— A ta place j’lambinerai pas plus ici, à moins qu’tu veuilles attendre que ton prince se réveille et te colle la trempée de ta vie.

Joignant le geste à la parole, Fred « aida » la jeune à se relever en l’attrapant par le col et en la remettant sur ses pieds avec la rudesse qui le caractérisait. C’est que le bougre n’avait pas l’habitude de faire acte de sympathie envers autrui. Enfin, une fois n’est pas coutume. Et puis, le binôme qui gisait à terre après s’être fait sécher pouvait très bien recouvrer conscience à n’importe quel moment, deux secondes ou deux minutes, comment savoir ? Un acte judicieux aurait été de prendre soin de les désarmer tant qu’ils étaient impuissant, m’enfin Fred n’était pas connu pour sa capacité à agir intelligemment.

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Message Sujet: Re: Paraît même que j'suis folie quelque part    Paraît même que j'suis folie quelque part  1450534713-ug-03-iconshorloge 


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