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| Ludwig Hammerstein - Dites 33. Sujet: Dites 33. Ven 23 Mai - 11:25 | |
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Encore une journée de consultation ennuyante. Entendre les gens tousser, se moucher, éternuer à longueur de temps. Ludwig voulait de l’action, de l’opération, de la chirurgie, de la rééducation. Le travail pour lequel il avait postulé quelques années plus tôt en sommes. Mais rien de tel ne se passait. Et pendant que madame Bufton parlait de son mal de ventre abominable –enfin surtout minable- et de sa tripotée d’enfants qui dépendaient de son travail de noble, le médecin passait un doigt distrait sur le portrait de sa femme et de ses enfants qui était posé discrètement sur son bureau. Une main encore plus distraite attrapa un stylo afin de faire une ordonnance et d’ainsi se débarrasser de la grosse dondon dont il ne pouvait plus supporter la simple odeur. « Faites moi le plaisir de prendre vos médicaments matin et soir pendant une semaine et vous serez comme neuve. » Pas un sourire, pas un mouvement chaleureux. Il avait déjà tout écrit sur l’ordonnance, mais il savait d’expérience qu’il valait mieux parler dans ces moments.
Puis l’insportable mère de famille sortit de son cabinet par la porte simple en bois brut. Le cabinet en soit était assez grand, avec un divan servant principalement aux consultations. Mais il y avait aussi des altères et un tapis roulant pour tout ce qui concernait la rééducation. Tout cela nécessitait une place bien plus importante. Ludwig passa une main dans ses cheveux blonds, soupirant en se laissant aller contre le dossier de son siège. Il attrapa son T.E.L afin d’y consulter ses rendez-vous suivant et y vit avec une joie contenue le nom qui l’intéressait pour la journée : Fraus Néri. Un garde, pour ne pas dire un soldat, qu’il avait soigné durant le massacre et qui avait encore besoin de visites fréquentes à l’infirmerie afin de vérifier que tout allait bien. Ah quelle joie. Sans plus attendre, il se leva comme un ressort et se dépêcha de se rendre à la salle d’attente. Devant la porte il défroissa son veston sans manche et sa cravate, il avait laissé sa veste sur le dossier de son siège, puis se permis enfin d’entrer. « Monsieur Néri ? » puis il s’effaça afin de le laisser avancer dans le couloir.
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| Fraus Néri - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Mer 28 Mai - 23:57 | |
| La salle d’attente de l’infirmerie était remarquablement peu remplie aujourd’hui, ce qui voulait dire que pour une fois Fraus n’aurait pas à s’asseoir entre deux pauvres hères crachant leurs poumons ou reniflant pitoyablement (comme s’ils n’avaient jamais entendu parler de cette invention merveilleuse que l’on appelait les mouchoirs) en attendant son tour. Mais même aux heures d’affluence, il était capable de faire abstraction de ceux qui l’entouraient pendant qu’il patientait, et aujourd’hui ne faisait pas exception. Après avoir vaguement salué les patients se trouvant déjà dans la pièce, il s’assit sur une des chaises libres et sortit son TEL, ignorant les magazines posés à portée de main. Il les avait déjà tous feuilletés au fur et à mesure de ses nombreuses visites.
Il fallait dire qu’il était un habitué de l’endroit, vu le nombre de fois où il avait eu besoin qu’on le rafistole un peu après avoir croisé des rebelles ou autres délinquants pendant ses patrouilles. Même si ses années dans la Garde Civile avaient marqué son corps, il les regrettait un peu maintenant qu’il était cantonné au Sommet. Il avait toujours aimé le Deuxième Quartier, ainsi que protéger ses habitants. Dire que sans le Massacre, ce serait encore son quotidien… ça aussi, ça avait laissé des traces, d’ailleurs, et c’était justement la raison de sa venue. Mieux valait vérifier que tout guérissait bien, même s’il avait entièrement confiance en la qualité des soins que dispensait le docteur Hammerstein depuis le temps qu’il s’occupait de ses blessures
Un « Game Over » s’afficha sur l’écran de l’appareil, et il hésita à recommencer une partie pour au moins tenter une dernière fois de battre ce foutu boss, mais un bruit de pas dans le couloir lui indiqua que quelqu’un approchait. Vu que toutes les autres personnes présentes dans la pièce étaient arrivées après lui, pas difficile de deviner à qui était le tour… Il rangea donc son TEL dans la poche de son manteau, et, en effet, la porte s’ouvrit quelque secondes plus tard et on appela son nom. Se levant rapidement, il quitta la pièce, salua le docteur et le suivit jusqu’à son cabinet.
"Comment allez vous ?" demanda-t-il, histoire de ne pas rester silencieux. |
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| Ludwig Hammerstein - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Ven 30 Mai - 22:07 | |
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Ludwig amena donc son adorable patient jusqu’à son cabinet. Il se souvenait parfaitement de son genou. Il se souvenait de l’opération des ligaments, de son os aussi blanc qu’un nuage au centre de cette lave de sang. Quelle belle opération. L’harmonie qu’il avait ressentie alors n’était pas comparable à sa vie civile et ses aléas si ennuyants et ennuyeux. Il fit entrer Fraus en premier, refermant la porte derrière lui en observant sa démarche discrètement. Pas de claudication, il ne penchait pas d’un côté… Pas de soucis donc. Dommage. C’est après s’être assis, alors que le médecin retournait à son siège, que le jeune garde lui dit : « Comment allez-vous ? » Ludwig haussa un sourcil, amusé, et rétorqua simplement : « Je vais bien, mais intéressons-nous plutôt à votre cas. Comment allez-vous, vous ? » Ecoutant ce qu’il avait à dire, il remis de l’ordre sur son bureau d’un air de ne pas y toucher.
C’est que le docteur avait constamment l’air de réfléchir, respirant la culture et la connaissance. La culture était très importante pour lui en effet, mais à trop manqué de culture on finit comme les légumes. « Des douleurs ? Des problèmes dans vos mouvements ? » Voilà déjà quelques temps que monsieur Néri venait rendre visite régulièrement au Docteur Hammerstein. Il devait commencer à se lasser de ces questions, pourtant primordiales. Mais malheureusement, il ne couperait pas à cette routine bien huilée. « Vous connaissez le chemin. » Lui dit-il sur le ton de la boutade. Il se leva de son siège afin de se rendre à une sorte de petit établi blanc sur lequel était posé du papier afin qu’il s’asseye dessus. « Comment vont les amours depuis la dernière fois ? »
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| Fraus Néri - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Lun 2 Juin - 21:25 | |
| L’intérieur de la pièce n’avait pas changé depuis sa dernière visite, comme il put le constater en entrant. L’endroit, aussi loin que Fraus se souvenait, avait toujours été décoré avec une sobriété rassurante, qui donnait immédiatement l’impression d’être entre de bonnes mains. Pendant qu’il s’asseyait sur une des deux chaises placées devant le bureau (celle de droite comme toujours, une vieille habitude), le docteur referma la porte puis vint s’asseoir derrière le meuble, face à lui.
« Je vais bien, mais intéressons-nous plutôt à votre cas. Comment allez-vous, vous ? »
Fraus réfléchit un instant. Pouvait-on dire qu’il allait « bien » lui aussi ? Bah, au moins physiquement. C’était déjà ça, et il n’avait pas envie d’ennuyer le médecin avec ses états d’âme.
"Ça va." répondit-il finalement avec un léger sourire « Un peu stressé mais bon, je savais à quoi m’attendre en acceptant de devenir garde royal. La question suivante lui rappela la raison de sa venue, et il posa la main sur son genou presque sans s’en rendre compte. Il se souvenait encore de la douleur et du craquement sinistre survenu lorsque le rebelle avait tenté de le plaquer au sol pendant le Massacre. Si le docteur Hammerstein n’avait pas pu l’opérer en urgence le jour là pour réparer les dégâts, il n’aurait sans doute jamais aussi bien récupéré.
"Ça faisait assez bizarre de pouvoir à nouveau bouger ma jambe normalement après que vous ayez enlevé l’attelle, mais je m’y suis vite réhabitué. Par contre j’ai encore parfois des picotements dans l’articulation, mais moins souvent qu’avant. Et puis vous m’aviez prévenu que ça pouvait mettre du temps à disparaître."
Il haussa les épaules à ces mots, l’air de dire « C’est déjà bien ». Quelques douleurs, ce n’était pas bien cher payé pour pouvoir marcher normalement sans devoir utiliser de canne ou se faire carrément poser un membre cybernétique. Rien que l’idée qu’il ait pu passer si près d’un tel handicap suffisait à lui donner des frissons.
Suivant l’invitation de l’autre homme, il se leva, laissant son manteau sur le dossier de sa chaise et s’installa sur la table d’examen.
"Bof, rien de sérieux pour l’instant… mais bon vu le fiasco de l’autre fois, je n’ai pas très envie de m’engager pour le moment…" soupira-t-il, baissant les yeux. C’était l’une des seules personnes à qui il lui arrivait de parler de ses fréquentations, et surtout parce qu’il était parfois obligé de le faire… |
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| Ludwig Hammerstein - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Mar 3 Juin - 16:48 | |
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Il avait ponctué la réponse de Fraus d’une série de petits sons visant à montrer son approbation, ou tout du moins son attention, auprès des nouvelles de son genou. Il le regarda s’assoir sur le rebord de la table d’examen après avoir retiré son pantalon au préalable, bien plus aisé pour ausculter un genou il faut dire. Il approcha de lui alors qu’il écoutait la réponse à sa seconde question : « Bof, rien de sérieux pour l’instant… mais bon vu le fiasco de l’autre fois, je n’ai pas très envie de m’engager pour le moment… » Ludwig émit une autre onomatopée pour montrer qu’il écoutait toujours. Pourquoi avoir posé une question si inutile ? Parce qu’il essayait de se lier d’amitié avec le blond garde en face de lui. Et que pour cela, il devait faire un effort et faire au moins semblant de s’inquiété de sa vie. C’était lui qui, le premier, avait parlé de ses histoires de cœur il y a quelques séances de cela. Il était naturel de le questionné sur un sujet qu’il avait déjà abordé. Ludwig posa ses doigts froids sur son genou.
« Et lorsque vous copulez –est-ce que ça fait mal quand je fais ça ? Non, bien sûr- votre genoux vous fait souffrir ? Je me demande jusqu’où –et là ? Toujours pas. Bien.- vous vous êtes remis… Jusqu’à quel point je veux dire. » Il attrapa un petit marteau posé non loin d’eux avec délicatesse et commença à donner de petites tapes sur la rotule afin de tester les réflexes de ce fameux genou déviant depuis quelques temps de son rôle premier –à savoir porter son propriétaire. Il posa son marteau avec bien moins de délicatesse et offrit un sourire plus grand –et un peu forcé- à Fraus. « Eh bien vous pouvez bénir votre corps de guérir aussi vite et bien. Je doute que vous restiez mon patient encore longtemps. »
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| Fraus Néri - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Lun 7 Juil - 21:26 | |
| Une fois installé sur la table d’examen, Fraus ôta son pantalon afin de permettre au médecin de vérifier l’état de guérison contre son genou. Vu de l’extérieur, en tout cas, la blessure avait bonne mine : les seules traces restantes de l’opération étaient deux petites cicatrices fines et régulières, là où la peau avait cicatrisé. Le toubib avait décidément fait un travail parfait, jusque dans les sutures. La jambe du garde tressaillit lorsque l’autre y posa ses doigts glacés, quelque chose qui le prenait toujours par surprise malgré le nombre assez colossal de consultations auxquelles il était venu au fil des années.
Ce que lui répondit le docteur le fit carrément sursauter, et il laissa échapper un «Pardon ?!» avant de se reprendre et de faire de son mieux pour surmonter sa gêne et répondre à ses questions.
«Oh euh, non là je ne sens rien- non, pas que je me souvienne, mais dans ces moments là- non, là non plus- je fais attention à ménager ma jambe. J’ai pas envie de finir estropié en étant imprudent…»
Il avait beau savoir qu’il s’agissait d’une interrogation parfaitement valide pour s’assurer que tout rentrait dans l’ordre, et que de toute façon il n’avait pas l’air d’un homme qui révèlerait les secrets de ses patients, Fraus se sentait un peu mal à l’aise d’évoquer ainsi les choses qui se passaient dans sa chambre (ou celle des autres) et ne put s’empêcher de rougir et baisser les yeux comme un gamin pris en faute. Il n’avait jamais été très bavard sur ce point, contrairement à certain de ses collègues qui se vantaient régulièrement du nombre de leurs conquêtes.
Dernière édition par Fraus Néri le Mer 9 Juil - 0:33, édité 1 fois |
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| Ludwig Hammerstein - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Mar 8 Juil - 16:57 | |
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Le docteur continua d’examiner son genou dans le silence. Il passait ses doigts frais sur la peau, tirait légèrement sur la cicatrice et ponctuait tout cela de quelques « Mh… » bien sentis qu’il accompagnait également de petits hochements de tête approbateurs et d’un frémissement de lèvres fier quant à la qualité de son propre travail. Il se redressa finalement avec un air encore plus fier, bombant presque le torse face à la précision de son opération. « Eh bien monsieur Neri, je pense que vous êtes bien remis. »
Déjà des années qu’il exerçait et il n’avait encore jamais mis en doute sa capacité à soigner les autres. Il était bon dans ce qu’il faisait et en était foncièrement fier. Il se dirigea vers son bureau, laissant le Magistrat se rhabiller pendant qu’il s’asseyait sur son long siège en cuir et attrapait un stylo pour griffonner sur une feuille ses propres observations quant à la blessure de son patient.
« Je baisse la dose de vos médicaments, monsieur Neri. Je pense que vous pourrez bientôt les arrêter. Vous aurez sans doute un peu mal pendant quelques temps mais ça devrait rentrer dans l’ordre rapidement. » dit-il sans cesser de griffonner, sur la feuille des médicaments cette fois-ci. Une fois qu’il eut signé, il glissa la feuille de son côté du bureau et finit par dire, d’une voix qu’il voulait plus agréable : « Vous fallait-il autre chose, mon cher patient ? » Encore quelques efforts et il serait sociable.
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| Fraus Néri - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Jeu 14 Aoû - 18:36 | |
| Fraus se tut de nouveau, laissant le médecin continuer l'observation de sa blessure sans le déranger. Au vu de ses réactions, rien be semblait avoir guéri de travers, ce qui rassura le garde. Il n'aurait visiblement pas à repasser sous le scalpel du docteur, du moins pas avant quelque temps : c'était déjà une préoccupation qui ne le tourmenterai plus. Un soupir de soulagement lui échappa, et il s'empressa de remettre ses vêtements pendant que l'autre retournait à son bureau, puis vint s'asseoir sur la chaise faisant face au meuble.
Il hocha la tête à ses mots, signalant qu'il avait suivi. "Parfait, je doute que quelques douleurs soient insurmontables de toute façon. En tout cas ça ne m'a pas posé problème jusqu'à maintenant. " Récupérant sa nouvelle ordonnance, il la plia soigneusement puis glissa la feuille dans la poche de son manteau. Peut être que la pharmacie serait encore ouverte en sortant... sinon il lui faudrait y aller demain une fois sa journée finie, et en évitant d'oublier ce fichu bout de papier si possible. Heureusement qu'il lui restait quelques cachets, au cas où il lui faille attendre plusieurs jours avant d'avoir le temps d'en racheter.
Le rendez-vous touchait à sa fin, et ce fut seulement là qu'il se rappela qu'il avait une question à lui poser.
"Ah, oui. En fait, je voulais vous demander quelque chose... Est-ce qu'un jour où vous auriez le temps, je pourrais vous inviter à aller boire un verre ? J'veux dire, sans votre intervention j'aurais jamais aussi bien récupéré, et je ne sais pas trop comment vous remercier..." dit-il, en essayant de ne pas trop se mélanger les pinceaux. Ses talents au niveau social n'avaient jamais été fantastiques, mais il voulait vraiment lui témoigner sa gratitude. |
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| Ludwig Hammerstein - Dites 33. Sujet: Re: Dites 33. Mar 2 Sep - 15:45 | |
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Le médecin observa son patient ranger la feuille de soin dans une de ses poches en joignant les mains devant son visage. Le silence s’installait calmement alors que le docteur plongeait avec lenteur dans ses pensées. La journée avait été longue –et passablement chiante, soit dit en passant- et il rêvait déjà d’un café dans son magnifique salon avec sa femme et ses enfants qui se chamaillent. Le bonheur n’est jamais aussi calme qu’on veut se le faire croire. Après tout, c’était la chaire de sa chaire et il était naturel, malgré leurs tempéraments bien moins taciturnes que le sien, qu’ils fassent partie de son petit bonheur de médecin soldat. Son regard quitta légèrement son patient pour aller s’aventurer vers le portrait de famille qui ornait son bureau. Seule folie de décoration qui ornait son bureau, d’ailleurs. Tout le reste était bien trop froid, bien trop millimétré pour laisser place à une décoration aussi chaleureuse.
« Ah, oui. En fait, je voulais vous demander quelque chose... Est-ce qu'un jour où vous auriez le temps, je pourrais vous inviter à aller boire un verre ? J'veux dire, sans votre intervention j'aurais jamais aussi bien récupéré, et je ne sais pas trop comment vous remercier... » Ludwig fut légèrement prit au dépourvu. Non en fait, soyons clair : Il était totalement effaré. Quelqu’un lui proposait un verre malgré sa mirifique impossibilité à évoluer en société. Il passa sa main dans ses cheveux avec un frémissement de lèvres gêné qui lui donnait l’air d’être passablement constipé. Encore quelques secondes de silence et on arriverait sans doute à ce moment ou le silence devient gênant pour l’un des deux protagonistes. Et ça ne serait sans doute pas le docteur qui serait dérangé par ce silence persistant. Après un soupir, pour se redonner consistance, le docteur ouvrit la bouche.
« Eh bien je n’ai pas beaucoup de temps pour moi. Mais j’ai votre T.E.L dans mes données, je vous contacterais dès que j’en aurais le loisir. » Simple, efficace et concis. C’était sa manière à lui de dire qu’il en serait ravi. Il ne faut pas trop lui en demander.
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