Invité - IT'S GONNA BE LEGENDARY BABY ! ••• mickmick Sujet: IT'S GONNA BE LEGENDARY BABY ! ••• mickmick Dim 1 Déc - 19:19
« who we want to be »
MENTAL
Que pensez-vous de cette "chasse aux rebelles" ?
Mickaël est lui-même un rebelle, alors donné un avis là-dessus alors qu'il ne prend pas part à cette chasse... D'un côté, il reste lucide, il sait très bien à quel point leurs agissements peuvent être violents et c'est peut-être la raison pour laquelle il accepte que des personnes soient à leur recherche. S'il avait été quelqu'un de plus pacifiste, ou du moins non-engagés, il aurait été contre les rebelles, sans doute. Bon après il vaut mieux savoir détaler comme un lapin.
Si l'on vous proposait de rejoindre les rebelles, le feriez-vous ? Et pourquoi ?
Il l'a fait, et il y est ! Peut-être que par son goût pour des armes énormes et cette passion pour les explosifs ont fait de lui un membre de choix, mais Mickaël n'en reste pas moins un jeune homme plutôt doux dans le sens où la violence - aussi étrange que cela puise paraître - n'est pas la solution miracle à ses yeux. Mais qui écouterait cet énergumène, après tout ? QUI ECOUTE LA CAROTTE ? HEIN ?!
Que vous vient-il en tête lorsque l'on parle du Roi ?
ALORS. Une couronne. Une longue cape en peau d'ours avec la tête qui pend au bout - ça fait sauvage et sexy - et puis une forte odeur. Et une barbe. Et un triple menton avec des yeux de biches, une petite bouche et une petite bi... bi... bipolarité... ouais...
Qu'est-ce qui ferait de cette ville, selon vous, la ville parfaite ?
Peut-être un endroit où on apprendrait de nouveau à rire, sourire, à partager et savoir se détendre. Un endroit où l'on pourrait vivre à nouveau sans devoir surveiller ses arrières, pouvoir faire ses choix sans sacrifices et surtout arrêtez d'optimiser aussi bêtement et de se laisser berner par des idées fausses. Il faut qu'on laisse les gens réfléchir aussi par eux-même, on ne peut pas vivre dans une ville moutonnée. Ah, et, en option que tout le monde rigole à ses jeux de mot.
Quel est votre avis à propos des différents groupes sociaux d'Erèbe ?
Les Miséreux ? Mickaël n'a rien contre eux. Rien de particulier tout du moins. Et bien sûr que comme n'importe quel être humain un peu empathique il a envie de les aider, et bien sûr il les plaint mais.. il n'arrive décidément pas à leur faire confiance, suite à quelques séquelles du passé, mais il s'efforce, et puis tout doucement les liens se tissent. Les Citoyens, quant à eux, sont plus ou moins sa base. C'est parmi eux qu'il a eu l'occasion de grandir malgré le fait qu'il soit tombé bien bas durant le début de son adolescence. Il ne pense rien d'eux. Rien qui soit particulier, en tout cas. Pour ce qui est des Nobles & Magistrats eh bien, je dirais que Mickaël est du genre à les prendre tous pour des richous qui pètent plus haut que leur derrière, c'est sûrement l'argent, ça rend les gens bêtes. M'enfin, y a toujours exception à la règle.
Si vous deviez vous décrire en quelques mots, quels seraient-ils ?
Mickaël est un garçon loufoque et excentrique. Il a besoin des autres pour exister et le rappelle d'ailleurs assez souvent en sortant des blagues à tout va même quand elles n'ont pas lieu d'être - parfois maladroites mais il sait se contenir - ou en bougeant dans tous les sens, en faisant des grimaces. C'est le bon fanfaron du groupe, un peu trop attaché aux explosifs certes, mais il est un peu celui qui redonne la pèche, qui fait sourire et qui soutient même s'il est horriblement pessimiste - ou réaliste, selon les points de vu. Il est un p'tit rouquin attachant, peut-être juste un peu.. brisé de l'intérieur.
Que pensez-vous de votre propre situation ?
Ma foi il n'a pas à se plaindre, vivre dans le Second Quartier et avoir pu hériter d'une somme d'argent plutôt confortable, il n'est pas celui qui doit lamenter.
Bref, vous l'aurez compris, tout ce qui fait boum, c'est forcément cool. Et l'humour aussi, fait parti de ses hobbies.
Quelles sont vos phobies ?
Des phobies à proprement parler, il n'en a pas, des peurs oui, beaucoup. Comme tous les garçons de son âge, il est effrayé à l'idée de mourir mais cela ne fait pas de Micka' un lâche pour deux sous... ou pas en fait. Il n'a aucune confiance en lui et on lui reproche de ne pas se bouger souvent, de ne pas voir la lumière.
Qu'est-ce que vous aimez ?
On aurait pu dire les explosions ici, mais l'humanité passe avant tout. Mickaël mise l'humain avant toute chose, il veut le voir s'élever et ne faire souffrir personne, une idée de gamin utopique qu'il a gardé malgré son pessimisme étouffant. Le rouquin est aussi quelqu'un qui apprécie l'humour, passer du temps, discuter, écouter ses partenaires, ses proches. Le sport aussi est quelque chose qu'il apprécie, les sensations fortes, mais pas trop. Ah et puis, il aime beaucoup la peau de Ramiel. Et les boxers colorés. Mais ça, ça vous regarde pas.
Qu'est-ce que vous détestez ?
Être pris de haut, qu'on ne l'écoute pas. Il a tendance à s'écraser face à ses supérieurs et à courber l'échine malgré sa voix puissante et son débit de parole inhumain, mais ce n'est pas pour autant qu'il ose. Mickaël n'aime pas les personnes trop optimistes, ceux qui s'imaginent que la violence va tout résoudre et qu'il faudra bien entendu tuer des innocents pour pouvoir monter jusqu'en haut de la pyramide. Non, sincèrement, il déteste avoir à tuer, parce que de toute manière il n'est pas capable de haïr qui que ce soit du plus profond de son âme.
Avez-vous un fantasme (il peut être sexuel) ?
Avec Ramiel, sous la douche. ou un plan à trois.
Quelque chose à rajouter ?
Qu'est-ce qui est jaune et qui va vite ?
UN CITRON PRESSE. EWAI.
NOM: Unknow PRÉNOM: Anciennement Sébastien, mais se fait appeler Mickaël désormais. ÂGE: 17 ans SEXE: M SEXUALITE: CA SE MANGE ? SITUATION AMOUREUSE: Célibataire PROFESSION: Terroriste CATÉGORIE D'ARMES: Armes lourdes (bazooka BOUM) QUARTIER: Second quartier GROUPE: Archange - Rebelle NOTES: Du moment que ça explose, il kiffe. Ah, et c'est le seul roux alors merci les surnoms du genre carotte.
HISTOIRE
Il était si simple. Si souriant. Quand on pensait à Sébastien on pensait à la lumière. A l'éclat de ses dents quand il riait. A ses yeux bleus qui se plissaient à tout instant.
Dire qu'il aurait pu devenir un grand homme. Et puis il est devenu un lâche. Juste un garçon. Un garçon qui a fait des erreurs. Qui a marché sur un chemin miné. Un chemin qui a explosé sous ses pieds. Et sous ses pieds il y avait des griffes acérées. Des griffes qui lui ont percé le cœur et l'âme.
Sébastien était né dans une bonne famille. Il avait eu de la chance d'atterrir dans le bon quartier. Le Second. Là où tout va presque bien. Il a grandi dans une belle maison. Il a toujours vécu là-bas. Un peu seul. Sans doute un peu trop. Il vivait sans le souvenir de l'amour des parents, sans le souvenir d'une complicité fraternelle car il n'avait fallut qu'un clin d'oeil pour ceux qu'ils considèrent comme un père, une mère et une sœur aînée disparaissent peu après sa naissance. Alors les amis, les quelques proches venaient. Ils s'occupaient de l'enfant, le nourrissaient, jouaient avec. Ainsi, il put s'accaparer différentes éducations, parfois strictes, parfois justes, parfois médiocres, et c'est sans doute cela qui résultera de son caractère fanfaron et incompréhensible chez certaines personnes.
De toute façon, personne ne l'a compris. Personne ne l'a entendu. Même pas quand ses poumons explosaient et que son cœur hurlait, que son esprit pleurait et que son visage affichait cette moue dévastée. Il était un enfant abandonné malgré tous ces individus qui pullulaient autour.
On lui tenait la main sans jamais le regarder. On s'occupait de lui parce que c'était un principe, parce que c'était un enfant. Il devenait un automate qui n'avait besoin de grandir seulement par nécessité. Non, il n'avait pas besoin de grandir pour exister ni même pour vivre. Il avait besoin de grandir simplement pour être la plante verte d'un monde en constante décadence. Sébastien n'était pas un idiot. Il l'avait bien compris. Mais son échine restait courbée et ses pupilles reluquaient le sol qu'il foulait avec constance.
Puis un jour il a juste voulu devenir quelqu'un. Juste avoir un nom. La possibilité d'exister.
D'être.
Alors Sébastien s'est frotté à certaines personnes, et sans doute pas les bonnes. Des fréquentations, des petits groupes de garçons de son âge qui tuaient le temps à rire des mauvaises choses, parce que le mal semblait être divertissant. C'est vrai, c'était si amusant d'effrayer les plus jeunes, de faire souffrir les plus vieux par les mots et par les actes. Il avait apprit comment détruire quelqu'un en à peine quelques minutes, et aussi à prendre les jambes à son cou. Il avait appris à disparaître. Puis à renaître. Puis à recommencer ce même cercle vicieux.
Forcément, à force de faire ce genre d'acte, on a toujours des ennemis. Des gens qui vous crachent à la figure et qui ne souhaitent que votre mort de la pire façon qu'il soit. C'était un peu le cas du groupe ennemi de Hans. Hans, c'était ce petit gars tête brûlée. Ce petit gars avec une cicatrice sur la joue et une dent cassée. Un petit gars qui avait de l'énergie à revendre, un petit gars qui, malgré ses défauts, avait aussi le droit de vivre. Et si pour vivre il fallait taper sur Sébastien, alors ainsi soit-il. Sébastien n'aurait pas eu à choisir de cela un triste soir.
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Parallèlement, les proches de la famille du rouquin ne cherchaient plus à comprendre. Au fil des années, ils disparaissaient. Devenaient des ombres. Des chimères. Des illusions. Quelque chose de flou. Jusqu'au moment de l'adolescence où Sébastien n'avait plus que lui et sa conscience pour vivre entre les quatre murs de cette grande maison et de cet héritage qui reposait sous son fessier.
Et peut-être qu'il n'aurait dû jamais sortir de son lit ce soir là. Peut-être qu'il aurait dû juste s'endormir, quitte à être hanté par un petit cauchemar pendant la nuit.
Et non.
Il s'est levé, a titubé dans les petites rues, et puis il la rencontré lui. Il a heurté sa bedaine et senti cette odeur fétide enflammer ses narines. Il avait deux petits yeux qui ressemblaient à des billes, une bouche très large, des joues enflées et des mains monstrueuses aux ongles sales. On l'appelait l'Ermite, et il venait du Troisième Quartier. Un misérable Miséreux. Un misérable Miséreux au sourire mesquin et qui tenait les fils des vies entre ses mains avec aisance.
« Tu devrais apprendre à te débarrasser de tes ennemis. »
Avait-il dit cette nuit-là. Mais le rouquin avait juste détourné les yeux, fourré les mains dans ses poches et avait passé son chemin. Il aurait sans doute dû lui dire non. Être sincère. Fort. Ne pas croiser ses pupilles. Juste s'affirmer.
Au fond du chemin, dans son dos, il pouvait entendre son rire gras, sa jambe de bois qui s'écrasait sur le sol poussiéreux. Encore aujourd'hui, lorsqu'il s'en souvient, des frissons le prennent, et il a terriblement envie de vomir ses tripes.
Les jours suivants n'avaient rien eu de particuliers. Ils étaient simples pour un petit délinquant comme lui, à lancer des pétards et des cailloux au groupe de Hans. A hurler de rire, à jouer ainsi, à se cracher dessus avec haine et amusement à la fois.
« Tu devrais apprendre à te débarrasser de tes ennemis. »
Cette phrase résonnait encore à l'intérieur de son crâne. Fracassante. Son regard s'agitait, son cœur s'emballait, et il y avait ces pulsions étranges qu'il ne comprenait pas. Cette envie de tout faire exploser. De détruire. Puis reconstruire. Comme le phénix qui pourrait renaître de ses cendres.
Les nuits suivantes, Sébastien a rencontré l'étrange Ermite. Il a fini par s'habituer à son odeur nauséeuse et sa voix rocailleuse. Il avait même fini par s'y attacher, il devenait comme un père de substitution. Chaque soir il savait où se rendre, où il pouvait le trouver, où ils pouvaient être tranquilles et parler d'eux. Echanger. Et putain. Dire que ce type contrôlait tout. Absolument tout.
« Hey, lançait-il en toussant bien fort, Le petit gars qui t'emmerde là, tu voudrais pas qu'il te fiche la paix ? S'il pouvait simplement disparaître de ma vue. »
Le mauvais mot. Disparaître.
En fin de compte.. Il remet la faute sur ce gars-là. Mais le véritable fautif... C'est lui-même.
Comment expliquer à un enfant de quatorze ans que ce vous tenez dans la main est un détonateur, qu'il lui suffit d'appuyer sur ce bouton rouge pour tout faire exploser ? Bien entendu que le rouquin en était enchanté, il voulait appuyer de suite sans chercher à comprendre jusqu'à ce que l'Ermite n'amène Hans, ligoté par plusieurs ceintures auxquelles était accrochée sa potence : des dynamites par dizaine. Il se souviendra toujours du regard du blond. Affolé. Rouge. Larmoyant. Suppliant. Même cet ennemi qu'il avait considérer comme la pire des sous-merdes apparaissaient simplement comme un gosse qu'on avait transformé en kamikaze contre sa volonté. Les mains de Sébastien tremblaient, et il ne pouvait détacher ses pupilles bleues de Hans. Il avait l'air si faible. Si vulnérable.
Sa bouche entrouverte avait laissé échapper un son assez maigre, prononçant dans un tremblement d'effroi vers le vieil Ermite :
« A-Attendez ! J-Je ne peux pas faire ça ! »
Le vieux s'est approché. Il a posé sa grosse main son épaule, et lui glissait d'un calme impassible, avec une lueur d'envie dans les iris :
« Voyons Sébastien... Tu as toujours voulu ça. Pense à tout le bien que tu feras en exterminant les personnes comme Hans. Vois-tu, Hans un jour pourrait être à la tête de ce monde, ou être juste au-dessus de toi. Et là il ne fera qu'une bouchée de ta pauvre petite existence, tu pourras regretter jusqu'à ton dernier souffle de ne jamais avoir appuyé sur le bouton. N'as-tu pas envie de voir ce que ça fait, d'avoir la force, la toute puissance ? D'avoir le contrôle sur la vie des autres ? Allez... S-Sébastien !! ARRÊTES JE T'EN PRIE ! hurlait l'adolescent. Il va te mentir, te manipuler, et à ton tour tu finiras sous un champ de mine. Ne l'écoute pas. Il est vil. Regarde la noirceur dans ses yeux. Sé-Sébastien... ! Mes parents... mes frères... mes amis... Je... Tu ne peux pas faire ça... Arrête... pitié ! PITIE FAIS PAS CA ! »
Boum. La seule chose dont il se souvient premièrement est ce flash impressionnant qui l'avait aveuglé, cette odeur d'animal brûlé et de poudre. Ce bruit vrombissant et puis ce silence de mort. Et puis il se souvient de ce liquide pâteux et carmin étalé sur son visage. Quelques membres ci-et-là, éparpillés. Il ne restait plus que des miettes de Hans. Et Sébastien, lui, restait là. Apeuré. Pleurant. Conjurant le bon dieu de vouloir le pardonner.
Et à nouveau il entendit le rire gras de l'Ermite s'évaporer dans la nature. Et à nouveau il était seul et responsable de la mort d'un enfant.
Le rouquin avait juste jeté ce détonateur en hurlant à plein poumon. Il courait partout, il ne voyait plus rien. Ses yeux étaient déjà plein de poussière, de larme et de sang. Il hurlait le nom de ses parents, de cet amour qu'il n'a jamais reçu. Il hurlait le nom de l'Ermite dont il n'était plus sûr de l'existence.
Et si tout ça avait été dans ma tête ?
Depuis cette sombre nuit ; Sébastien n'est plus le même. Il sourit toujours. Il est si simple, si aimant, si adorable. Si joyeux, si plaisant. Mais son âme semble si brisé et ses pupilles appellent au secours. Il n'est qu'une pauvre coquille colorée, et si vide.
Il avance, déambule dans les chemins de la vie, et finalement, l'un d'eux l'a amené vers ceux qui sont tombés sur Ciel.
Les Archanges.
Oui.
Il y a un an, il est devenu Mickaël.
ET IRL?
PSEUDO: Matt ÂGE: 18 SISI A PROPOS DE VOUS ?: BLARP FEATURING: Roux random. CODE:
Dernière édition par Mickaël ##### le Mar 3 Déc - 21:58, édité 1 fois
TEST RP: Mickaël apprend la mort de Sacha par bouche-à-oreille. Comment réagit-il ? Quelles sont ses décisions pour la suite ? Que compte t-il faire ?
no hate je sais pas faire de test rp
Invité - IT'S GONNA BE LEGENDARY BABY ! ••• mickmick Sujet: Re: IT'S GONNA BE LEGENDARY BABY ! ••• mickmick Mar 3 Déc - 22:19
please, stay
Tu t'demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint mais tu es l'un et l'autre et tellement de choses encore. Tu es infiniment nombreux. Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche et tous les autres ensemble. Trompe-toi, sois imprudent, tout n'est pas fragile. N'attends rien que de toi, parce que tu es sacré, parce que tu es en vie, parce que le plus important n'est pas ce que tu es... Mais ce que tu as choisi d'être.
Tout doucement ses doigts se glissaient dans sa chevelure de feu, agitant quelques mèches ci et là. C'était un geste habituel. Pour un jour qui semblait habituel. Un jour qui n'annonçait rien de mauvais. Qui n'avait rien de plus que les autres. Un jour où il aurait pu prendre plaisir à faire rire les autres au déjeuner, avec ses blagues plus sales les unes que les autres. A prendre son bazooka devant les autres et le mettre entre ses deux jambes en hurlant qu'il est aussi bien gaulé que Ramiel avec ce machin-là avant que ce dernier n'arrive et lui tapote gentiment la tête. Puis il aurait sourit. Ses traits se seront creusés, ses tâches de rousseur cachant cette peau soudainement devenu rosée.
Et puis ça aurait continué. Et puis demain, ça aurait été pareil.
Mais rien ne fut ainsi, absolument rien.
C'était comme s'il était vide. Abandonné. En insécurité. Il y avait cet étrange pressentiment, ces frissons qui le parcouraient, cette nausée bizarre qui lui prenait les tripes et la gorge. Il avançait avec ses pupilles moroses dont leur bleu était devenu terne. Mais très vite le sourire revenait, parce qu'aujourd'hui, Sacha était de retour. Elle ne le disait jamais. Elle ne disait jamais non plus quand elle partait. Elle était là, libre comme l'air. Voguant dans un monde sans scrupule à la recherche d'un petit morceau de bonheur dans lequel elle pouvait croquer à pleine dent. Alors le rouquin ne s'y interposait pas. Il attendait avec impatience de la revoir, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, il devinait son retour. C'était un jeu de hasard, mais il y était très bon, peut-être parce qu'il a toujours aimé Sacha comme une sœur, qu'il a envie de la protéger, de la prendre dans ses bras et puis lui dire que tout ira bien, qu'il y aura une solution à tout et qu'ils seront forts. Et puis elle lui en dirait de-même, en lui donnant sans doute un coup violent dans l'abdomen pour qu'il la lâche. C'est toujours comme ça. Enfin. C'est ce qu'il se disait.
Comment évoquer toute l'incompréhension qui vous envahi alors que, venu de nulle part, une information débarque, se pose sur votre tête comme un léger papillon avant de repartir battre des ailes ?
Il était arrivé au QG, et il rigolait comme un imbécile. Il faisait le fanfaron, dansait presque, essayait de secouer les autres si brisés en disant :
« Oh ! Arrêtez de faire la gueule, on dirait que ça fait trois semaines que vous avez pas chier et qu'il suffirait d'un petit sourire pour que toute votre merde s'évacue d'un co- » « Sacha est morte. »
Boum. Et ça tombait ainsi. Le papillon devenait une brique. Une maison entière. Mickaël s'était arrêté, et puis son cœur avait arrêté de battre pendant un instant. Ses bras étaient ballants, il semblait mou, abandonné. Ses yeux perdaient de leurs éclats à nouveau avant que le bleu ne devienne rouge, que les tâches de rousseur sur ses pommettes soient imbibées de larme. Il n'avait pas compris. Il pensait à une blague. Alors il insistait :
« Arrête de déconner, c'est pas drôle. » « Je suis désolé, Mickaël. On vient de l'apprendre aussi. »
Sacha ne rentrera pas aujourd'hui. Non, Sacha ne rentrera jamais. Sacha n'est plus qu'un souvenir. Sacha n'est plus. Sacha s'efface, et plus les secondes passent, plus elle disparaît.
Les jambes de l'adolescent ont flanché. Elles ont été comme des poids et ses genoux se sont abattus au sol. Puis on l'a entendu hurler. On l'a entendu pleurer. Les autres aussi pleuraient, d'autres l'intériorisaient, certains se cachaient derrière leurs bras. Mickaël fut le seul en cet instant à se sentir totalement perdu.
Pourquoi ? Pourquoi quand elle est partie, il ne lui a pas dit simplement : reste, s'il te plaît. Pitié, reste. Juste cette fois. Pars pas, pars pas. Reste. Reste encore un peu.
Ne pars pas.
Personne ne bougeait. Personne ne semblait s'en soucier, et c'est peut-être ce qui fit réagir le plus le roux. Doucement il s'était relevé, non pas sans peine, ses poings étaient encore serrés et ses ongles s'enfonçaient dans ses paumes alors que, dans un trémolo, il dit :
« Alors c'est tout ce que vous faites ?! Vous faites vos putains de larves ?! Vous réagissez MÊME PAS ? »
Aucune réponse. Silence. Une main se pose sur son épaule. Ramiel. Il le repousse. Ne le regarde même pas.
Et puis il s'enfuit. Il court. Ses bras se lancent vers l'avant, puis vers l'arrière, le mouvement de ses jambes s'accélèrent tandis que ses larmes volent jusqu'à ses tempes, que ses dents ne font que se serrer pour retenir un hurlement. Il fuit sans savoir où il va. Et puis il s'arrête, épuisé. Quelque part dans une petite rue. Il s'accroupit, pose son visage contre ses genoux et il entre dans son plus gros chagrin jamais vécu. Il se morfond sur cette terre sale et puante comme un vulgaire rat. Il n'y a pas à dire, il est ridicule. Il est pathétique.
A maintes reprises il murmure le nom de la défunte. Défunte. Putain. Il ne peut décidément pas y croire.
Comment Sacha peut mourir ? Si Sacha meurt, alors le monde entier meurt. Mais il n'en a pas envie non plus. Parce qu'un jour, son tour viendra, mais pas avant qu'il n'ait accompli sa destinée. Pas avant qu'il n'ait continué le travail acharné de Sacha.
Sacha ne voudrait pas ça. Elle lui hurlerait dessus, lui dirait de se relever, de se soulever, qu'il doit soulever des montagnes pour pouvoir apercevoir l'horizon et enfin souhaiter à ce monde de vivre en paix. Son cœur frappait contre sa poitrine. De plus en plus fort. Oui. Il irait de plus en plus haut. Pour elle. Pour eux.
On se souvient alors d'avoir revu cette tignasse de feu se pointer dans le QG. On se souvient avoir entendu sa respiration haletante et même son âme qui hurlait. Mais surtout on se souvient de ce regard encore empli de tristesse une lueur d'espoir bien plus puissante que n'importe quelle lumière de ce monde. On se souvient qu'il a dit :
« Sacha n'est pas morte pour rien ! Levez vous ! Battez-vous ! A LA LIBERTE !
Sacha #####- IT'S GONNA BE LEGENDARY BABY ! ••• mickmick Sujet: Re: IT'S GONNA BE LEGENDARY BABY ! ••• mickmick Mar 3 Déc - 22:31
BIENVENUE SUR UNDERGROUND (officiellement) !
Notes de Dieu: Bon, tu sais déjà tout ce que j'ai à dire sur ta fiche et tout hein ♥ Je pense franchement que t'as capté le personnage alors EVERYTHING'S FINE. Go ahead, tue-des gens, explose-les, j'ai hâte MWAHAH. voilà ♥
Tu dois maintenant: Parce qu'il y a quelques obligations, quand même. Enfin, pas beaucoup pour le moment.
Faire ton journal ou d'autres trucs cools dans le passé. (www)
Et si jamais t'as envie de RP maintenant, tu peux aller: sur la Chatbox (www), sur les demandes de RP (www) ou encore aller faire une nouvelle demande ! (mais on aime pas ça, ewww. c'est caca.)
Et on a ajouté à ton inventaire:
Ton arme... surtout, vise la tête, c'est plus efficace. Ou les services trois pièces...
Ta maison ! (enfin tu m'excuseras j'ai pas encore fait les descriptions de maison par défaut alors je t'enverrais un MP dès que j'ai créée la tienne)
Une fiole de santé +3HP si jamais tu te prends le petit doigt de pied contre la commode de ta chambre.